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Critique de Carteroutiere


Grandeur et décadence ! Napoléon atteint Moscou après avoir pourchassé l'armée russe aux ordres de Koutozow qui refuse le combat (sauf à Borodino) et c'est le repli, la débâcle et le retour vers la France; Tolstoï nous peint un pays patriote, en guerre avec une image de la cupidité de l'armée française qui pille Moscou et s'en trouvera alourdie dans sa retraite. c'est sur un plan global, la faillite du système Napoléonien et sur un plan individuel, les drames diverses que vivent les familles que nous avons suivi : prince Nicolas, Pierre, Nicola Rostow... L'épilogue nous projettera six ans plus tard avec de nouveaux changements (plus ou moins prévisibles) comme le mariage de Nicolas et de Marie, de Pierre avec Natacha et une nouvelle période de stabilité qui s'installe.
Tolstoï profite aussi de cet épilogue pour discourir sur la fatalisme et le sens de l'histoire (un peu rasoir) : l'histoire est-elle faite par les hommes ou subissons nous un destin que nous ne maîtrisons pas.
J'ai noté, peu avant cet épilogue, une critique intéressante sur l'analyse du règne du Tsar Alexandre 1er. Celui-ci sera jugé sévèrement par les historiens cinquante ans plus tard. Tolstoï s'insurge sur ces critiques faciles avec le recul; un petit pied de nez qui pourrait s'appliquer à la révision de l'histoire avec le colonialisme aujourd'hui par exemple. Comment nos arrières petits enfants nous jugeront dans 50 ou &àà ans sur ce que nous avons fait en 2021 ?
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