Trouver un vaccin le plus vite possible, éviter la propagation de cette maladie, c'est une course contre la montre, un épisode mouvementé, avec de l'action, une intrigue assez solide. Et puis ce virus aurait été créé dans un laboratoire de recherche sur les armes bactériologiques, ça fait froid dans le dos. Imaginez qu'une maladie se propage comme ça à travers le monde, ah, en 1984, il n'y avait pas la chloroquine, la thérapie génique, mais le Comte de Champignac a bien d'autres tours dans son sac. Cet épisode égratigne un peu les laboratoires pharmaceutiques, déjà à l'époque ils n'inspiraient pas vraiment confiance. Cette aventure reprend un nouvel intérêt en 2020, n'est-ce pas.
Après deux épisodes très moyens, un nouveau duo prend les rênes de cette série, mais surtout, les producteurs autorisent à nouveau la récupération d'anciens personnages créés par
Franquin, l'interdiction avait totalement bridé Nic et Cauvin, c'est un peu moins contraignant pour Tome et
Janry : toujours pas de marsupilami, mais le retour du Comte de Champignac fait un bien fou, et on y retrouve aussi John Helena, dans un rôle rédempteur, un peu en second plan dans l'aventure, mais retour réussi aussi. Les personnages sont pétillants, surtout Spip, et le rythme est trépidant, la lecture haletante est très distrayante. Virus est un épisode de qualité, qui redonne un nouvel élan à la série.
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