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Critique de Erik_


Cette bd est composée de trois récits différents : Aioranguaq qui fut d'ailleurs publié dans la revue Corte Maltèse en 1988, Pribiloff 1898 et Un Dieu mineur qui a donné son titre à l'album.

La première nouvelle se passe dans le milieu des tributs indiennes. J'ai bien aimé les dialogues entre l'épouse et son mari qui parlent à la troisième personne. C'est du style « Un homme préfère rester assis dans sa tente à réparer son harpon » quand la femme demande à son homme de lui rapporter de la viande grasse en abondance. Oui, chacun ses priorités. En offensant un Dieu, un homme est privé de son nom ce qui peut provoquer quelques désagréables situations.

Le second récit nous entraîne sur un baleinier qui part à la chasse aux phoques. Là aussi, une drôle de mésaventure va arriver à un chasseur trop téméraire.

Enfin, il y a un Dieu mineur c'est à dire un petit dieu presque insignifiant mais qui ne souffre pas d'un complexe d'infériorité bien au contraire. Il semble être menacé par un homme différent dans son pays de montagnes et de glaces. Il est question d'une notion d'immortalité. le gagnant ne sera pas celui qu'on croît.

Les dessins de Toppi sont toujours aussi magnifiques dans un noir et blanc tout en nuance. J'ai bien aimé également la mise en scène. Cependant, sur les trois récits, seul le dernier a retenu mon attention.
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