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Critique de jamiK


jamiK
23 novembre 2016
Daniel Torres est un partisan de la ligne claire "rétro" (Challand, Ted Benoit...), avec une esthétique des années 50, les personnages sont taillés en V, les hommes ont les épaules larges et de sacrés pectoraux, un menton carré, portent des pantalons à pince et des vestes et chemises avec épaulettes, les femmes ressemblent au pin-up de l'après guerre, ont des jambes interminables et une poitrine impressionnante, portent talons aiguilles, jupes droites et vestes à épaulettes aux décolletés avantageux, et ressemblent à des dessins de mode. Ils boivent des cocktails, du whisky et du café. Les décors sont tous en modern style des années 50. On retrouve tous les clichés de la SF d'après guerre, avec des méchants saturniens, des martiens vert qui parlent comme les serviteurs noirs des BD colonialistes, des vaisseaux spatiaux profilés, des voitures sans roues avec d'énormes garde boue (sic !) ressemblent à de vieille américaines de luxe. le scénario est assez caricatural, le héros roule des patins à tout ce qui marche sur des talons aiguilles, on retrouve un peu de James Bond, un peu de Batman, Les décors des l'espace sont grandioses, les clichés scénaristiques sont parsemés tout au long de l'aventure, comme la base secrète avec le vaisseau spatial caché dans les sous sol du club à la mode, la secrétaire secrètement amoureuse du héros, etc...

En fait c'est l'esthétique qui est l'élément primordial de cette histoire, il faut voir le coté cliché non pas comme des lourdeurs du scénario mais au contraire, l'aventure est un support pour nous délecter avec nostalgie des vieilles histoires de SF des années 50, à lire au second degré. Si on se prend au jeux, on se laisse complètement embarquer par l'ambiance, et c'est un pur régal.
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