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Critique de KiriHara


J'arrive quasiment à la fin de la série « Les aventures de L'Ange » de Paul Tossel avec ce 22e et avant-dernier épisode : « L'attaque du Kansas-Railway »…

Pour rappel, L'Ange, de son vrai nom Edward Warency est un personnage qui apparaît dans 23 titres des plus de cinq cents composant la collection de fascicules de 32 pages « Mon Roman Policier » des éditions Ferenczi entre 1946 et 1957.

Il s'agit d'un voleur justicier ne dépouillant que les truands tout en aidant la police. Il est surnommé L'Ange à cause de sa bouille d'ange, de son éternel sourire, de ses cheveux blonds bouclés…

Il est souvent épaulé par sa compagne la belle et dangereuse Diane Deel. Et il est sans cesse poursuivi par l'inspecteur du F.B.I. Kenneth Hartling.

Quant à l'auteur, derrière le pseudonyme de Paul Tossel se cache Louis Roger Pelloussat qui écrivit un bon nombre de fascicules pour les diverses collections policières et aventures des éditions Ferenczi.

Deux bandes s'associent pour commettre le plus audacieux braquage jamais effectué : celui d'un train rempli d'or.

Edward Warency, alias L'Ange, mit au courant de ce projet décide d'embarquer dans ledit train afin d'assister aux événements et de chercher à en tirer profit.

Je n'ai pas grand-chose à dire de plus pour cet épisode que je n'ai déjà mentionné pour les 21 précédents tant la série est homogène et tous les titres possèdent les mêmes qualités et les mêmes défauts.

Pour les défauts, ils sont essentiellement inhérents au format court (des récits de moins de 10 000 mots), c'est-à-dire des intrigues simples, linéaires, des personnages peu fouillés, peu de rebondissements…

Pour les qualités : des récits qui se lisent vite (normal vu la taille), agréablement même s'ils ne marqueront pas les lecteurs.

On notera la finesse de l'auteur qui parvient, dans chaque épisode, à présenter son personnage sans se répéter, par des modes narratifs différents : le narrateur omniscient qui explique qui est L'Ange ; par les dialogues de personnages évoquant L'Ange ; ou par d'autres manières suffisamment subtiles pour ne pas être redondantes.

On pourra également noter la place de la femme, notamment à travers le personnage de Diana Deel, une femme forcément belle, certes, mais qui peut s'avérer dangereuse et qui n'hésite pas à utiliser des armes à feu pour se débarrasser des ennemis.

Pour le reste, on peut avancer la plume agréable de l'auteur et la maîtrise du format puisqu'il ne cherche jamais à produire plus que celui-ci ne peut lui permettre.

Au final, un récit dans la veine de tous ceux composant la série : rapide et agréable à lire à défaut d'être inoubliable.
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