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Critique de KiriHara


J'approche lentement de la fin de la série « Les aventures de l'Ange » de Paul Tossel avec ce 21e épisode : « le château des damnés »…

Pour rappel, L'Ange, de son vrai nom Edward Warency, est un personnage créé par Paul Tossel et qui vécu 23 aventures toutes publiées entre 1946 et 1957 dans la collection policière de fascicules de 32 pages comptant plus de 500 titres : « Mon Roman Policier » des éditions Ferenczi.

L'Ange est un voleur qui ne s'attaque qu'à des truands pour leur reprendre leurs biens mal acquis et, quand il le peut, les restituer à leurs véritables propriétaires. Quand il le peut, il se débarrasse de son ennemi en le livrant dans les mains de l'inspecteur Kenneth Hartling du FBI qui, pourtant, n'a qu'un rêve, le mettre sous les verrous.

Il est souvent épaulé par sa compagne la belle et dangereuse Diana Deel.

Quant à Paul Tossel, derrière ce pseudonyme se cache l'auteur Louis Roger Pelloussat (1911-1980) qui écrivit bon nombre de fascicules pour les diverses collections des éditions Ferenczi.
Après le carnage de la South West Bank Limited, qui vit l'arrestation du terrible Ruddy Barrand, mais la disparition du magot et du reste de la bande, la police a à faire face à une nouvelle déconvenue quand son prisonnier est libéré de force après l'assaut de la prison.

Le mystérieux et puissant chef de la bande tient à remercier Barrand d'avoir permis la réussit du casse, mais tient également à lui confier la mission d'éliminer l'Ange, qui commence à lui tourner un peu trop autour…

On retrouve ici le triumvirat avec le couple héroïque que forment Edward Warency et Diana Deel et, en face, l'inspecteur Kenneth Hartling, du FBI, l'ennemi juré de L'Ange bien que les deux hommes se soient connus au Collège.

Comme bien souvent dans la série, le personnage de L'Ange n'apparaît que tardivement puisqu'il n'est évoqué qu'à la moitié de ce texte de 9 600 mots.

Autant dire que l'intrigue réelle (celle qui consiste à L'Ange de s'enrichir tout en ridiculisant l'inspecteur Kenneth Hartling, comme dans tous les autres épisodes) est rapidement bouclée.

Rien de bien neuf, donc, dans cet épisode qui reprend les mêmes recettes que la plupart des précédents, sans pour autant que la lecture ne soit trop redondante.

D'ailleurs, on ne pourra reprocher à ce récit que les défauts de son format très court qui empêche de développer une véritable intrigue et qui incite soit, à aller droit au but dans une intrigue un peu plus construite ou soit, à circonvolutionner un peu au départ pour ensuite embrayer sur une intrigue simple.

Au final, un petit récit plaisant à lire sans pour autant qu'il ne révolutionne le genre ni le format.
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