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Critique de Sachenka


La dame noire est le vingt-deuxième tome de la série de bande dessinée Vasco. Je l'ai bien aimé, après tout, il ramène des personnages intéressants présentés dans les albums précédents, comme Bertrand du Guesclin mais surtout la princesse Sophie et Lorenzo Baglioni, le frère trouble du protagoniste. Aussi, on nous emporte en Espagne, du nord au sud. Ah, Grenade et le fameux Alhambra ! Dommage que nous n'ayons pu qu'entrevoir ses jolis jardins. Peut-être dans le tome suivant…

Toutefois, si des visages familiers et des décors sublimes accrochent le lecteur, l'intrigue ne se laisse dévoiler que petit à petit. À plus d'un moment, je me suis demandé où Gilles Chaillet m'amenait. Cela me semblait davantage un cumul d'événements (ou de tableaux) formant une suite improbable. Évidemment, l'auteur gardait toute ma confiance et, rendu à la fin, je me suis exclamé : «Ahhh… maintenant je comprends.»

Ceci dit, avant de me rendre à ce moment, j'ai vu Lorenzo Baglioni comploter à Grenade, Charles de de Bourbon s'offusquer de ce que Pedro de Castille ait maltraité et causé la mort de sa soeur, des milliers de soldats désoeuvrés (trève avec l'Angleterre oblige) ravager le sud de la France, la peste qui revient, Vasco Baglioni qui essaie de trouver son chemin pour porter un message au pape à Avignon, etc. Ouf !

Puis, éventuellement, tout se resserre. Pour résumer, Charles de France commande à son général Bertrand du Guesclin de réunir les soldats pillards pour lancer une campagne punitive contre Pedro de Castille et le pape paie pour qu'elle poursuive son chemin jusqu'à Grenade et en chasse les Maures. Vasco, en sa qualité de neveu du banquier Tolomeï, est chargé d'accompagner la troupe et de remettre des lettres de change permettant d'obtenir des fonds au fur et à mesure. Il est toujours au coeur de l'action.

Évidemment, Chaillet explore quelques autres intrigues secondaires. Par exemple, la présence étrange de la princesse Sophie intrigue et celle de Lorenzo, trop brève, ne peut que soulever des soupçons. À lire.
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