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Critique de Darlic
L'héritage de la Force Tome 5 : Revoici Karen Traviss avec son style inimitable pour l'ambiance spatiale militaire. Je suis forcé de constater que j'avais gardé un meilleur souvenir de ma lecture en 2009. J'ai trouvé beaucoup d'éléments qui clochaient dans ce tome, un manque de cohésion.
Où est-ce parce que chacun des auteurs amène une partie de son univers avec lui. On va prendre par Exemple Boba Feet qui n'apparaît que dans les romans de Traviss du coup le développement de l'histoire à beaucoup du mal à trouver sa place. C'est un peu le principe de la patate chaude, tiens j'ai écrit ça à ton tour. J'ai beaucoup de mal avec cette manière de travailler qui fait un peu penser au travail catastrophique de Dark Disney.
Du coup seulement certains éléments sont développés par Traviss qui fait que son récit manque de souffle. Mais le problème ne vient pas de la façon de travailler de l'auteure (qui semble plus doué pour travailler toute seule toutefois comme dans Republic commando), mais la manière dont sont dirigés les auteurs sur les derniers grands cycle de la saga Legends. Il faut bien l'avouer lors des deux derniers cycles, on tourne un peu trop autour du pot. Même si les choses bougent enfin dans ce tome, ça reste vraiment trop statique à mon goût. Pour rappel c'est ma seconde lecture et j'y vois certaines fragilités que je n'avais pas vu lors de ma première lecture qui était parfois espacée de plusieurs mois.
Si on prend, la campagne Vong R.A. Salvatore avait jeté une excellente base pour créer une dimension jamais égalée dans les romans. On aurait peut-être dû associer l'auteur pour qu'il vienne un peu remuer tout ça. Même si l'histoire reste prenante c'est un peu trop scolaire à mon goût. Pour ce roman aussi je suis peut-être dans un état d'esprit moins conciliant qu'a l'époque. Seconde lecture oblige.
Après ce long préambule, rentrons dans le vif du sujet. Ce que j'ai adoré dans ce livre c'est revoir Boba Fett et sa petite fille. Ceux-ci forment un fameux tandem, la scène du balcon m'a fait beaucoup sourire. Mais lors de ma lecture, je me suis dit « Mais quand vas-tu aller botter le cul de ce petit arrogant de Jacen ». Tout ça semble vraiment prendre trop de temps. Cela ne colle pas avec le caractère de Fett, mais cela colle avec le fait que chacun des auteurs hésite à marcher sur le territoire des autres. le cycle suivant aura le même souci, mais en bien pire. D'ailleurs Traviss rendra les gants après ce cycle.
Jaina semble toujours autant effacé dans ce tome que dans les autres, alors que c'est par elle que va arriver la solution finale. Pas besoin d'être Nostradamus pour savoir comment tout ça va finir. Alors, pourquoi laisser Jaina autant en arrière-garde ? Cela en devient presque agaçant pour un vieux de la vieille comme moi.
Un des personnages et de son évolution la plus intéressante dans ce tome est Ben. Qui se voit assigné une terrible mission et qu'il devra vivre avec les conséquences de son acte terribles. Cela me pose un problème sur le rôle éthique d'un Jedi, qui est ici une fois de plus foulé au pas par les auteurs de ce cycle. Certes cela amène une nouvelle façon d'inclure les Jedi dans une galaxie en changement, mais cela dénature aussi le vrai rôle des Jedi et de leur fameux conseil qui n'en foutent pas une. Pendant que Ben fait face à ses responsabilités et mûri d'un seul coup, tous semblent se tourner les pouces.
Mara seul personnage qui semble bouger dans ce cycle, qui est partout à la fois et c'est tant mieux, car avec Anakin Solo, Mara est un de mes personnages préférés. Mais là encore le personnage ressemble à une vraie toupie un mouvement. D'abord elle projette de tuer Lumiya avant de reporter son dévolu sur Jacen qu'elle défendait depuis le début. Lors de l'affrontement final contre son neveu, on voit tout de suite qui est le meilleur des deux Jedi. Il ne doit son salut qu'à un acte perfide. Jacen qui était un Jedi à l'aura dorée semble définitivement perdu. Et plus on avance plus il ressemble de moins en moins à un Jedi et aussi de moins en moins à un Sith. Certains de la confrérie obscure doivent rire sous cape « C'est sensé être un Sith ? » un Vong tout au plus. Jacen s'enfonce dans sa bêtise tellement profondément qu'il se trouve toute les excuses du monde. Un Sith n'agit pas ainsi, il affirme ses choix. Mais au final Jacen n'est juste là que pour amuser la galerie en attente du cycle suivant. Il faut bien combler les vides.
Le truc qui m'a le plus profondément dérangé dans ce tome c'est le fait que Jacen enseigne à Ben comment disparaître dans la Force (chose que Ben savait déjà faire lorsqu'il était bébé), mais il faut dix secondes pour que le fils de Luke maîtrise de nouveau la technique. Et Mara pareil lorsque Ben lui montre. Euh sérieux ? En dix secondes ils arrivent à maîtriser une nouvelle technique qui aurait pu servir contre les Vong et Luke qui est le chef de l'ordre n'en est pas capable. Si c'était aussi simple, cela se saurait non ? Même Yoda doit bien rire « Si, si facile maîtriser la Force est, ma retraite j'aurais pu prendre plus vite. »
Et Han et Leia ils sont où ? Pas très présent alors que leur fils semble de plus en plus perdu dans les ténèbres. Mais n'est-ce pas le rôle des parents de dire « Arrête tes conneries où on te plonge dans la Carbonite pour te rafraîchir les idées ».
Pour Luke la seule chose qui l'accomplit s'est vengé Mara, seulement il se trompe de cible. Quel manque de discernement pour ce Frand maître Jedi, il faut que ça soit son fils (un simple apprenti) qui lui ouvre les yeux. Ce qui sera intéressant dans le prochain tome c'est de voir la réaction de Luke.
Ce tome m'avait laissé une bien meilleure impression lors de ma première lecture. Toutefois malgré les grands vides il y a d'excellents moments le renversement de Cal Omas par la prise de pouvoir par l'arrogant Jacen. Les Mandos en train de créer de nouvelles armes impressionnantes et de tirer les cartes de leur jeu alors que la guerre fait rage. le duel épique entre Mara et Jacen, dominé de la tête par les épaules par l'ancienne main de l'empereur. Une chose est certaine Mara tu vas me manquer.
Maintenant que Jacen, avec son raisonnement à deux balles, est enfin devenu Dark Caedus (sérieux qui a pondu ce nom ? on dirait le nom d'une pompe à vélo) les choses vont enfin pouvoir bouger. Enfin on l'espère…
Où est-ce parce que chacun des auteurs amène une partie de son univers avec lui. On va prendre par Exemple Boba Feet qui n'apparaît que dans les romans de Traviss du coup le développement de l'histoire à beaucoup du mal à trouver sa place. C'est un peu le principe de la patate chaude, tiens j'ai écrit ça à ton tour. J'ai beaucoup de mal avec cette manière de travailler qui fait un peu penser au travail catastrophique de Dark Disney.
Du coup seulement certains éléments sont développés par Traviss qui fait que son récit manque de souffle. Mais le problème ne vient pas de la façon de travailler de l'auteure (qui semble plus doué pour travailler toute seule toutefois comme dans Republic commando), mais la manière dont sont dirigés les auteurs sur les derniers grands cycle de la saga Legends. Il faut bien l'avouer lors des deux derniers cycles, on tourne un peu trop autour du pot. Même si les choses bougent enfin dans ce tome, ça reste vraiment trop statique à mon goût. Pour rappel c'est ma seconde lecture et j'y vois certaines fragilités que je n'avais pas vu lors de ma première lecture qui était parfois espacée de plusieurs mois.
Si on prend, la campagne Vong R.A. Salvatore avait jeté une excellente base pour créer une dimension jamais égalée dans les romans. On aurait peut-être dû associer l'auteur pour qu'il vienne un peu remuer tout ça. Même si l'histoire reste prenante c'est un peu trop scolaire à mon goût. Pour ce roman aussi je suis peut-être dans un état d'esprit moins conciliant qu'a l'époque. Seconde lecture oblige.
Après ce long préambule, rentrons dans le vif du sujet. Ce que j'ai adoré dans ce livre c'est revoir Boba Fett et sa petite fille. Ceux-ci forment un fameux tandem, la scène du balcon m'a fait beaucoup sourire. Mais lors de ma lecture, je me suis dit « Mais quand vas-tu aller botter le cul de ce petit arrogant de Jacen ». Tout ça semble vraiment prendre trop de temps. Cela ne colle pas avec le caractère de Fett, mais cela colle avec le fait que chacun des auteurs hésite à marcher sur le territoire des autres. le cycle suivant aura le même souci, mais en bien pire. D'ailleurs Traviss rendra les gants après ce cycle.
Jaina semble toujours autant effacé dans ce tome que dans les autres, alors que c'est par elle que va arriver la solution finale. Pas besoin d'être Nostradamus pour savoir comment tout ça va finir. Alors, pourquoi laisser Jaina autant en arrière-garde ? Cela en devient presque agaçant pour un vieux de la vieille comme moi.
Un des personnages et de son évolution la plus intéressante dans ce tome est Ben. Qui se voit assigné une terrible mission et qu'il devra vivre avec les conséquences de son acte terribles. Cela me pose un problème sur le rôle éthique d'un Jedi, qui est ici une fois de plus foulé au pas par les auteurs de ce cycle. Certes cela amène une nouvelle façon d'inclure les Jedi dans une galaxie en changement, mais cela dénature aussi le vrai rôle des Jedi et de leur fameux conseil qui n'en foutent pas une. Pendant que Ben fait face à ses responsabilités et mûri d'un seul coup, tous semblent se tourner les pouces.
Mara seul personnage qui semble bouger dans ce cycle, qui est partout à la fois et c'est tant mieux, car avec Anakin Solo, Mara est un de mes personnages préférés. Mais là encore le personnage ressemble à une vraie toupie un mouvement. D'abord elle projette de tuer Lumiya avant de reporter son dévolu sur Jacen qu'elle défendait depuis le début. Lors de l'affrontement final contre son neveu, on voit tout de suite qui est le meilleur des deux Jedi. Il ne doit son salut qu'à un acte perfide. Jacen qui était un Jedi à l'aura dorée semble définitivement perdu. Et plus on avance plus il ressemble de moins en moins à un Jedi et aussi de moins en moins à un Sith. Certains de la confrérie obscure doivent rire sous cape « C'est sensé être un Sith ? » un Vong tout au plus. Jacen s'enfonce dans sa bêtise tellement profondément qu'il se trouve toute les excuses du monde. Un Sith n'agit pas ainsi, il affirme ses choix. Mais au final Jacen n'est juste là que pour amuser la galerie en attente du cycle suivant. Il faut bien combler les vides.
Le truc qui m'a le plus profondément dérangé dans ce tome c'est le fait que Jacen enseigne à Ben comment disparaître dans la Force (chose que Ben savait déjà faire lorsqu'il était bébé), mais il faut dix secondes pour que le fils de Luke maîtrise de nouveau la technique. Et Mara pareil lorsque Ben lui montre. Euh sérieux ? En dix secondes ils arrivent à maîtriser une nouvelle technique qui aurait pu servir contre les Vong et Luke qui est le chef de l'ordre n'en est pas capable. Si c'était aussi simple, cela se saurait non ? Même Yoda doit bien rire « Si, si facile maîtriser la Force est, ma retraite j'aurais pu prendre plus vite. »
Et Han et Leia ils sont où ? Pas très présent alors que leur fils semble de plus en plus perdu dans les ténèbres. Mais n'est-ce pas le rôle des parents de dire « Arrête tes conneries où on te plonge dans la Carbonite pour te rafraîchir les idées ».
Pour Luke la seule chose qui l'accomplit s'est vengé Mara, seulement il se trompe de cible. Quel manque de discernement pour ce Frand maître Jedi, il faut que ça soit son fils (un simple apprenti) qui lui ouvre les yeux. Ce qui sera intéressant dans le prochain tome c'est de voir la réaction de Luke.
Ce tome m'avait laissé une bien meilleure impression lors de ma première lecture. Toutefois malgré les grands vides il y a d'excellents moments le renversement de Cal Omas par la prise de pouvoir par l'arrogant Jacen. Les Mandos en train de créer de nouvelles armes impressionnantes et de tirer les cartes de leur jeu alors que la guerre fait rage. le duel épique entre Mara et Jacen, dominé de la tête par les épaules par l'ancienne main de l'empereur. Une chose est certaine Mara tu vas me manquer.
Maintenant que Jacen, avec son raisonnement à deux balles, est enfin devenu Dark Caedus (sérieux qui a pondu ce nom ? on dirait le nom d'une pompe à vélo) les choses vont enfin pouvoir bouger. Enfin on l'espère…
