AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Sachenka


Arghhhhh ! le lac de Grunewald, de Hans-Ulrich Treichel. Quoi dire ? Paul, anti-héros des temps modernes, se cherche. D'abord auprès des femmes, puis dans ses études et dans le travail. D'abord, on se familiarise avec le personnage, le décor mais, après un certain, on espère que l'histoire va lever un peu, qu'il va se passer quelque chose d'excitant… éventuellement. Mais non ! Faible, incapable de réelles actions, il se laisse mener par le destin. Et ce destin n'est pas particulièrement glorieux ni exceptionnel. Pourquoi s'y attarder, alors ? Paul obtient un emploi mal payé à Malaga, s'emmourache de Maria, une femme mariée et enceinte. En d'autres mots, une autre femme inatteignable, une autre relation qui ne mènera nulle part. Ce long intermède ne sert à rien, selon moi. Quoiqu'on pourrait dire la même chose de l'histoire au complet…

Dans tous les cas, de retour à Berlin, Paul retrouve son ancienne flamme Birgit, mais cela ne mènera à rien. Maria vient lui rendre visite mais retourne assez vite en Espagne. Il cherche un emploi et en trouve un – je crois, car je dois admettre qu'à ce point de l'histoire ma patience avait atteint des limites et je ne lisais plus qu'en diagonal. Bref, ce roman est une longue suite d'événement plutôt inintéressants.

Et ce titre ? le lac de Grunewald ne joue aucun rôle dans l'histoire. Ni au début ni au retour de Paul à Berlin. Certes le personnage aime s'y promener mais il Pourquoi en faire le titre ? Quant au style de l'auteur… Meh ! Sur la quatrième de couverture, il est écrit que Treichel a une plume acérée et que l'histoire devient un plaisir irrésistible de drôlerie. Je cherche encore la plume acérée et le plaisir.
Commenter  J’apprécie          260



Ont apprécié cette critique (24)voir plus




{* *}