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Critique de som


som
28 octobre 2013
Jonanthan, professeur d'art émérite, devient occasionnellement un tueur spécialisé pour le compte de services secrets. Non pas pour le plaisir du geste, mais pour des raisons bassement vénales. Ce genre de service rapporte gros, plus gros en tout cas qu'un salaire de prof de fac. Il faut préciser que notre homme est un acheteur compulsif de peinture impressionniste. Forcément ce hobby implique un certain niveau de revenu. Alors qu'il songeait à se retirer des affaires, le voilà retenu pour ses qualités d'alpiniste, afin éliminer un agent ennemi lors de l'ascension du mythique Eiger, le monstre en vo. Les choses vont se corser un peu encore lorsqu'il apprend que la cible à abattre fait partie de sa cordée mais n'est pas identifiée !
Jonanthan, professeur d'art émérite, devient occasionnellement un tueur spécialisé pour le compte de services secrets. Non pas pour le plaisir du geste, mais pour des raisons bassement vénales. Ce genre de service rapporte gros, plus gros en tout cas qu'un salaire de prof de fac. Il faut préciser que notre homme est un acheteur compulsif de peinture impressionniste. Forcément ce hobby implique un certain niveau de revenu. Alors qu'il songeait à se retirer des affaires, le voilà retenu pour ses qualités d'alpiniste, afin éliminer un agent ennemi lors de l'ascension du mythique Eiger, le monstre en vo. Les choses vont se corser un peu encore lorsqu'il apprend que la cible à abattre fait partie de sa cordée mais n'est pas identifiée !
L'histoire débute sur des chapeaux de roues à Montréal dans le plus pur style des romans noir pour s'achever 300 pages plus tard dans une ambiance de drame sur les pentes du plus dangereux des sommets alpins. Entre ces deux épisodes, Trevanian joue avec tous les codes de ce genre littéraire : héros virils et séducteurs, femmes fatales, vieux manitou infirme mais omnipotent, tous plus cyniques et manipulateurs les uns que les autres, une vague histoire d'espionnage agrémentée de machinations d'un bel effet. L'ensemble repose sur la structure dite des 10 petits nègres, chère à une certaine AG. C'est plaisant mais pas forcément excitant pour les lecteurs qui aiment être surpris. Un humour noir, souvent décalé, très anglo-saxon en tout cas, apporte une note agréable à ce roman de bon aloi et de bonne facture.
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