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Critique de chartel


J'avais trop tendance à croire que l'Antiquité était la mère des plus grands mythes. Mais au fur et à mesure de mes rencontres avec les oeuvres médiévales, cette idée reçue s'est estompée et ma vision du Moyen-Âge a changé. "Tristan et Yseut" en est un bel exemple.
Il s'agit ici de la version du trouvère normand du XIIe siècle, Béroul, traduite de l'ancien français par Philippe Camby aux éditions Mille et une nuits. Une version qui, selon son traducteur, respecte le plus honnêtement possible le fond même de l'oeuvre originelle : une glorification de la passion amoureuse. N'y figure pas, en effet, le ton moralisant et puritain qui, par la mort finale, souhaite démontrer que les amours adultères seront toujours sanctionnés par la justice du Tout-puissant. Au contraire, bien que le mari trompé, le roi Marc, soit avantageusement peint, sa comparaison avec son neveux, le vaillant Tristan, n'offre aucune alternative à la jeune Yseut. C'est comme si Loïs avait à choisir entre Clark et Superman ! Comme si Emma avait à choisir entre la vie pantouflarde de Charles et les avances fougueuses de Rodolphe !
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