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Critique de mjaubrycoin
Quel plaisir incomparable de découvrir un roman inconnu d'Anthony Trollope cet auteur victorien qui a dressé un portrait sans concession de la société de son temps dans les célèbres "chroniques de Barchester".
Ce court roman, beaucoup moins ironique que d'autres oeuvres, est centré sur Fred Neville un jeune homme désargenté qui occupe un poste sans grand intérêt dans l'armée britannique jusqu'à ce qu'il devienne l'héritier choisi par son richissime oncle qui le charge de reprendre son titre, son manoir, ses fermiers et ses terres, et tout ce qui va avec ...
Le jeune Fred qui au départ n'en revient pas de la chance qui lui est offerte, finit très vite par constater que ce cadeau pourrait bien être empoisonné car il lui faut se couler dans le moule et adopter les usages de la bonne société, ce qui n'est pas vraiment pour lui plaire. Il lui faudra aussi prendre pour épouse celle que son oncle lui a choisi et là , vraiment rien ne va plus car il est tombé amoureux d'une jeune fille catholique sans le sou, affublée d'un père calamiteux et d'une mère envahissante.
Anthony Trollope dont on connait la finesse dans l'analyse des caractères, décrypte avec une précision remarquable les hésitations de l'héritier qui a bien du mal à concilier les obligations contradictoires qui pèsent sur lui.
Certes ce roman n'est pas un "page turner" comme on l'entend à notre époque mais il dégage un charme puissant lié à la persistance des sentiments qu'il évoque à travers les époques et les milieux et se révèle ainsi d'une surprenante actualité.
Ce qui m'a un peu manqué c'est la fine ironie de l'auteur, un peu moins présente à mon sens que dans ses autres ouvrages, cependant la lecture de ce roman avec sa fin surprenante n'en a pas moins constitué un moment de pur plaisir de lecture que je ne peux que recommander à toutes celles et ceux qui apprécient la période victorienne.
Ce court roman, beaucoup moins ironique que d'autres oeuvres, est centré sur Fred Neville un jeune homme désargenté qui occupe un poste sans grand intérêt dans l'armée britannique jusqu'à ce qu'il devienne l'héritier choisi par son richissime oncle qui le charge de reprendre son titre, son manoir, ses fermiers et ses terres, et tout ce qui va avec ...
Le jeune Fred qui au départ n'en revient pas de la chance qui lui est offerte, finit très vite par constater que ce cadeau pourrait bien être empoisonné car il lui faut se couler dans le moule et adopter les usages de la bonne société, ce qui n'est pas vraiment pour lui plaire. Il lui faudra aussi prendre pour épouse celle que son oncle lui a choisi et là , vraiment rien ne va plus car il est tombé amoureux d'une jeune fille catholique sans le sou, affublée d'un père calamiteux et d'une mère envahissante.
Anthony Trollope dont on connait la finesse dans l'analyse des caractères, décrypte avec une précision remarquable les hésitations de l'héritier qui a bien du mal à concilier les obligations contradictoires qui pèsent sur lui.
Certes ce roman n'est pas un "page turner" comme on l'entend à notre époque mais il dégage un charme puissant lié à la persistance des sentiments qu'il évoque à travers les époques et les milieux et se révèle ainsi d'une surprenante actualité.
Ce qui m'a un peu manqué c'est la fine ironie de l'auteur, un peu moins présente à mon sens que dans ses autres ouvrages, cependant la lecture de ce roman avec sa fin surprenante n'en a pas moins constitué un moment de pur plaisir de lecture que je ne peux que recommander à toutes celles et ceux qui apprécient la période victorienne.
