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Critique de Norlane


En noir et blanc, un dessinateur croque un pays de palais de marbre, barres d'immeubles soviétiques et petits villages isolés. Un pays où seul le chef s'exprime et s'étale partout : photos interdites, mots presque inexistants en dehors de la prose gouvernementale, peintres acceptés à condition que les sujets ne soient pas politiques... le Turkménistan qui voulut retrouver son identité d'avant l'Union soviétique et s'y perdit tout autant. Lié à l'occident par Bouygues le constructeur et quelques intérêts économiques qui sont aussi la seule porte entrouverte pour la population. Car dans ce pays, il y a un peuple : des conducteurs de taxi, un marché, un peu de débrouille, des jardins sur les trottoirs, des chameaux, une envie de culture... Troubs nous montre ce qu'il a pu voir, lui, le temps d'une invitation du centre culturel, le temps d'un projet, et on y sent de l'amour malgré tout ce qui est incompréhensible pour nous, chanceux de liberté. Et j'ai beaucoup aimé ajouter un peu de connaissances sur cette région du monde que je découvre par le biais du challenge Globe-trotteurs : l'Azerbaïdjan en face, les montagnes de l'Iran en commun, la poésie du voisin Ouzbekistan, l'Afghanistan... ces pays d'islam et de communisme.
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