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Critique de dancingbrave
Le théorème De Staël s'énonce ainsi: Toute perception est la preuve de l'existence d'un phénomène qui n'existe pas nécessairement dans un espace défini. C'est étonnant mais c'est ainsi.
Par exemple la ligne d'horizon existe cependant elle n'est géométriquement pas la même pour moi et pour mon jeune fils bien plus petit que je ne le suis. C'est pourtant bien la même ligne qui existe sans qu'aucun lieu précis ne puisse lui être assigné.
Et l'auteur d'affirmer que dans son tableau de 1952 "Mer et nuages" peint à Honfleur, Nicolas de Staël a voulu peindre cette ligne d'horizon n'existant en aucun lieu.
Les choses ne seraient qu'un amas, une condensation, une opacification de la matière qui se forme dans et par notre perception.
Si je vois le monde ainsi il n'est plus un spectacle mais de la matière qui existe indépendamment de tout espace. telle est la fonction du théorème : me rappeler que je suis constitué et partie prenante de la matière.
l'auteur pense que Nicolas de Staël voulait transmettre cette idée au travers de sa peinture faite selon ses « mots de frappe » - sa technique faire de pose de matière picturale à l'aide de couteaux et de truelles - et de méditation. La méditation venant aussi du contemplateur de sa toile.
Nicolas de Staël repris par L'auteur me touche alors infiniment en demandant au peintre et au regardeur beaucoup « d'idiotie et d'abrutissement » - doux euphémisme pour désigner le « lâcher prise » - qui rejoignent toutes ces autres techniques nommées zazen, yoga, kurinuki, kyūdō, ikebana, prière silencieuse - j'ose - jogging, dont le but est l'oubli de l'intellect ou ego au profit de l'intuition. je dirais de mon côté l'oubli de l'ego au profit du moi authentique du corps fonctionnel (le leib cher à Karl von Durckheim)
Un petit livre trouvé par hasard dans une librairie de Brioude, alors que je venais de contempler l'exposition Nicolas de Staël qu'organisait « le Doyenné » en 2021 et que le catalogue était déjà épuisé.
Imaginez la frustration !!
Il me fallait absolument un livre, un livret, un opuscule, n'importe quoi, mais quelque chose d'écrit !
Et bien, ce n'était pas si mal ce coup du hasard.
Par exemple la ligne d'horizon existe cependant elle n'est géométriquement pas la même pour moi et pour mon jeune fils bien plus petit que je ne le suis. C'est pourtant bien la même ligne qui existe sans qu'aucun lieu précis ne puisse lui être assigné.
Et l'auteur d'affirmer que dans son tableau de 1952 "Mer et nuages" peint à Honfleur, Nicolas de Staël a voulu peindre cette ligne d'horizon n'existant en aucun lieu.
Les choses ne seraient qu'un amas, une condensation, une opacification de la matière qui se forme dans et par notre perception.
Si je vois le monde ainsi il n'est plus un spectacle mais de la matière qui existe indépendamment de tout espace. telle est la fonction du théorème : me rappeler que je suis constitué et partie prenante de la matière.
l'auteur pense que Nicolas de Staël voulait transmettre cette idée au travers de sa peinture faite selon ses « mots de frappe » - sa technique faire de pose de matière picturale à l'aide de couteaux et de truelles - et de méditation. La méditation venant aussi du contemplateur de sa toile.
Nicolas de Staël repris par L'auteur me touche alors infiniment en demandant au peintre et au regardeur beaucoup « d'idiotie et d'abrutissement » - doux euphémisme pour désigner le « lâcher prise » - qui rejoignent toutes ces autres techniques nommées zazen, yoga, kurinuki, kyūdō, ikebana, prière silencieuse - j'ose - jogging, dont le but est l'oubli de l'intellect ou ego au profit de l'intuition. je dirais de mon côté l'oubli de l'ego au profit du moi authentique du corps fonctionnel (le leib cher à Karl von Durckheim)
Un petit livre trouvé par hasard dans une librairie de Brioude, alors que je venais de contempler l'exposition Nicolas de Staël qu'organisait « le Doyenné » en 2021 et que le catalogue était déjà épuisé.
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