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Critique de Mermed


Chute de météorites, sous la poussière, la vie s‘obscurcit
obscurcir cette obscurité,
Voila la porte de toute subtilité 
Séisme volcanique, sous les flots, une civilisation engloutie.
des milliers noyés, l'innocence perdue.
tous ces accrocs au tapis du billard infini
ne sont pas ces mots, ils sont le verbe du destin
que nos mots dissimulent pour tenter d'apprivoiser -sans y parvenir
ce que nous ne savons pas nommer.
Au delà de l'émotion et de la conscience, avant le passé, après le futur
l'inconscient est la fontaine des idées - mais,
la prescience est la fleur du tao
Mais aussi le commencement de la bêtise 
les pensées travestissent les idées,
le verbe habille les pensées,
les mots déguisent le verbe,
le mot est les autres mots,
le mot est un sens démodé
le verbe est démoté
la pensée hait l'idée,
l'idée n'est plus.

On lit les textes taoïstes pendant des années et la confusion de nos mots, la soumission de notre pensée nous rend difficile l'accès au tao - tant pis - on continue parce que de temps à autre on distingue une faible lueur au fond de notre esprit.

On lit, et on essaye sans cesse de comprendre - on peut accompagner ces retours des Mémoires d'un âne de Paul Ladmirault, texte dit par Claude Pièplu.
On boit ce qui n'obscurcit pas notre esprit.
On marche et on laisse venir les images
Il est difficile de faire tout cela en même temps,
Il est difficile de s'imprégner du tao.

Les citations sont tirées de Philosophes Taoistes (La Pléiade) Traductions du chinois par Benedykt Grynpas etLiou Kia-Hway.

effleurements livresques, épanchements maltés http://holophernes.over-blog.com © Mermed

Lien : http://holophernes.over-blog..
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