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Critique de The_Noir
Acheté lors d'une superbe exposition Turner à Québec, il est intéressant de voir ce cahier pour comprendre l'Art de Joseph Mallord William. Il peignait des sketches à l'aquarelle, les présentait à des acheteurs potentiels puis s'il avait une commande, il créait en grand une magnifique huile très détaillée.
Cependant, à mon avis, ses ébauches sont encore plus belles et émouvantes: son art, rapide et visionnaire y prend tout son sens. Les ambiances de Venise sont connues, celles des lacs suisses, comme dans ce cahier-ci, un des derniers à avoir été retrouvé entier, sont peut-être moins familières et plus dépouillées mais ce qui fascine chez Turner, c'est sa capacité à attraper la lumière, comme le fera Monet un demi siècle plus tard.
Gros bémol à cet ouvrage, en anglais, ce sont les textes rédigés par un expert du peintre mais qui s'attarde surtout à expliquer en long et en large les voyages de Turner en Suisse et comment se présentaient les villes, les paysages, les moyens de transport à son époque ainsi que les occasions que Turner a eues de peindre.
Loin d'expliquer l'esthétique de ce grand maître ou un peu plus sa psychologie - qui je pense pouvait figurer dans un bon roman - il s'arrête aux conditions matérielles et à l'anecdote.
Mais posséder un cahier en fac simile me remplit de joie !
Cependant, à mon avis, ses ébauches sont encore plus belles et émouvantes: son art, rapide et visionnaire y prend tout son sens. Les ambiances de Venise sont connues, celles des lacs suisses, comme dans ce cahier-ci, un des derniers à avoir été retrouvé entier, sont peut-être moins familières et plus dépouillées mais ce qui fascine chez Turner, c'est sa capacité à attraper la lumière, comme le fera Monet un demi siècle plus tard.
Gros bémol à cet ouvrage, en anglais, ce sont les textes rédigés par un expert du peintre mais qui s'attarde surtout à expliquer en long et en large les voyages de Turner en Suisse et comment se présentaient les villes, les paysages, les moyens de transport à son époque ainsi que les occasions que Turner a eues de peindre.
Loin d'expliquer l'esthétique de ce grand maître ou un peu plus sa psychologie - qui je pense pouvait figurer dans un bon roman - il s'arrête aux conditions matérielles et à l'anecdote.
Mais posséder un cahier en fac simile me remplit de joie !
