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Critique de FrancoMickey


Vous vous demandez sûrement pourquoi je suis passé du tome n°10 au n°25. Je vous rassure moi aussi. Allez-y, foutez-vous de ma tronche vous avez le droit et en véritable mâle Alpha forgé par l'héritage de Léonidas lui-même que je suis, j'encaisserai sans broncher. Mais je vous dois des explications car je me suis bien fait rire et je me devais de vous partager l'anecdote car après tout, plus on est de fous, plus on rit.

Tout commence avec une lugubre soirée d'Halloween... Nan j'déconne, j'ai tout simplement pris la BD juste après celle d'Astérix Légionnaire dans la bibliothèque car, en parfait maniaque de ma collection que je suis, tout est toujours (enfin presque) parfaitement rangé dans l'ordre chronologique. Oui, vous avez deviné, il y a donc eu un beug dans la matrice. Ou alors, mon cher Watson, Madame a mal remis en place derrière moi car oui, je le confesse, je laisse parfois un peu souvent trainer mes BD/comics du moment un peu partout. On me souffle dans l'oreillette que Neo valide cette option.

Mais le plus fou dans cette histoire, ce n'est pas la drastique perte de génie de cette 25ème aventure du Popeye armoricain moustachu, non, non, non, c'est bien ma naïve réaction une fois parvenu à la fin de la lecture : « Tiens, c'est bizarre, l'histoire est quand même sacrément moins bien que d'habitude ». Sur ces entrefesses, je reviens à la première page voyez-vous, et là, stupeur, je lis : « Texte et dessins d'Albert Uderzo ».

Il m'a fallu 13 secondes exactement pour comprendre que j'avais fait un saut spatio-temporel dans l'univers d'Astérix et que j'étais arrivé au stade où le Grand Goscinny était parti de sa belle mort, paix à son âme. D'ailleurs, en ce 1er novembre, paix à celle de tous vos êtres chers partis trop tôt. Reprenons. Pour ma défense, je lisais aux alentours de 23h après avoir perdu la moitié de mes neurones (donc deux après un rapide calcul) sur diverses analyses de la fin de It Follows (ouais j'aime le traditionnel film d'Halloween).

Nous voilà donc au fameux Grand Fossé qui, je ne vais pas vous mentir malgré mes demi racines bretonnes et une riquiqui touche de chauvinisme au fond de moi, n'était pas tip top. C'était même un peu beaucoup moyen. Blagues à plat, scénario en manque d'inspiration, pas besoin de vous faire un dessin : on ne remplace pas un génie d'un claquement de doigts. Restent des graphismes sympatoches et la nostalgie, mais ce n'est pas suffisant pour vraiment prendre son pied.

Comme la conclusion est un peu morose et contraire à mes principes, laissez-moi finir sur une touche personnelle. C'est l'histoire d'un pingouin qui respire par les fesses. Un jour il s'assoit et il meurt. Voilà, là c'est mieux.
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