Après avoir jonglé pendant neuf tomes avec trois périodes différentes (1967/1969, 1997/2000, 2014),
Urasawa place la barre encore plus haut en re-visitant la jeunesse des sauveurs du monde (1967/1969), mais cette fois-ci de façon virtuelle. Cette visite virtuelle du passé de Kenji de la part de Kyôko à Amiworld est un exercice bien périlleux qu'
Urasawa s'impose, mais comme d'habitude il s'en sort avec brio.
Mais
Urasawa ne se contente pas de bluffer le lecteur avec ce passage virtuel en début de neuvième tome, car il va ensuite donner une tournure surprenante à son histoire. Il va non seulement donner une nouvelle dimension à Kanna, mais il va également dévoiler de nouvelles prédictions, ajoutant ainsi au mystère concernant l'identité de l'AMI une nouvelle énigme.
Bref,
Urasawa nous livre un scénario touffu qui relance la série de façon surprenante et une fin de tome qu'on peut qualifié de magistrale ou de typique
Urasawa.
Commenter  J’apprécie         30