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Critique de Nemorino


Chers amis babelio ! à la suite des erreurs dans la base de données, ce livre s'est assimilé au premier volume du "Carnaval des majuscules" et s'est retrouvé sans critiques ni citations comme un orphelin. Voilà pourquoi je poste ce billet. Comme j'ai déjà fait une "invitation à la lecture" pour célébrer cet ouvrage par de grandes festivités, je vous parlerai plus sobrement aujourd'hui, presque trois ans après sa sortie.

Le premier abécédaire pour adultes ou encore un abécédaire pour enfants ? Cet abécédaire est pour les deux à la fois ! Pourquoi pas puisqu'il s'agit ici d'un carnaval et le carnaval est un moment de l'année où toutes les folies sont permises !
Cet abécédaire n'est pas imprimé sur le papier « indestructible » qu'on utilise souvent pour les plus jeunes lecteurs mais sur un papier basique qui passe partout. Cet abécédaire ne vous promet pas d'être d'une simplicité enfantine, et même des commentaires et digressions des adultes seront les bienvenues pour que certaines métaphores, trop éloignées du langage courant, parlent aux enfants ! Cet abécédaire n'est pas purement instructif, terre à terre, il est surtout poétique, tantôt rigolo, tantôt brumeux !
Chers parents, chaque livre que vous lisez avec vos enfants est un élixir qui vous rajeunit d'un an et c'est une somme que vous versez sur leur compte d'épargne. Chers professeurs, vous qui avez plus d'enfants que le commun des mortels, chaque poème que vous lisez avec vos élèves ouvre à vous tous les portes de vous-mêmes. Tout le blanc d'une page poétique, vous le remplissez de vos pensées qui voyagent comme des nuages et qui communiquent. Il en était ainsi et il en sera toujours ainsi.
O comme L'oeil de poète, en concurrence avec Jurassic Park !


Dans l'herbe humide de rosée,
Où l'allégresse est infusée,
À tour de rôle, nous soufflions
Les doux chatons de dents-de-lion…
Sur une tige, nous roulions
Les gouttelettes amusées…

Et nous rêvions d'un pas de boeufs,
Toujours friands de calembours…
Si O pouvait éclore un jour
Comme une fleur ou comme un oeuf
Dans une vieille basse-cour
Ou dans un ciel refait à neuf !

Te souviens-tu, Oeil de poète,
Combien le monde était en fête ?
Ô L Oeil, si rond d'étonnement,
Comme parfois l'oeil vif d'enfant,
Et seul dans l'ordre du cosmos
Utilitaire jusqu'à l'os !
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