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Critique de Nemorino


"Contrairement à la nostalgie qui se cristallise prodigieusement, la vie, versatile, est impossible à cerner. Elle persévère alors que le livre s'arrête. Il n'est qu'un oeil-de-boeuf parmi d'autres éclairant le creux de ma paume..." (page 257)
"Je suis heureuse et amoureuse, et caressante et caressée. C'est mon soupirail dans l'Invisible que je promène autour du lac…" (page 36)
Ces deux citations-clés sont évidemment à l'origine du titre qu'il fallait trouver pour clore cette oeuvre !

L'ouvrage « Mes oeils-de-boeuf sur l'invisible » représente les deux
volets du diptyque de Tarina, enfin réunis :
« Vous aimez les poètes, ne les nourrissez pas ! », dont le titre
vous fait tant penser à des oiseaux des parcs urbains, c'est un
roman rongé de vers comme le granit de lichen, c'est un roman
gorgé de vers comme une vie d'un rêve radieux. Tarina, aime-t-
elle un arbre qui court et serait-elle un arbre elle-même, aussi
agitée qu'elle soit ?
« Au piano bigorneau » est un souvenir fort, émergeant toujours,
une passion ancienne, indélébile, et impossible, et insensée.
L'héroïne est heureuse d'être secouée mais aussi finement
caressée par ses mains inégalables. Ses voeux augustes de
silence, qu'elle a tenus depuis des lustres, un jour finissent par
s'avérer fragiles…
Dans les deux histoires et deux états d'esprit complémentaires,
Tarina cherche, recherche et cherche encore son homme
coruscant. Serait-il, telle une Atlantide, englouti à jamais dans son adolescence ?
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