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Critique de amariedumas
Que dire de ce roman-conte, pour en dire l'essentiel, en dire toute la beauté rare, et ce sans paraître dithyrambique, et donc peu crédible...
Beauté de la langue, beauté du récit. Hum… très insuffisant, mais l'exercice est si ardu face à un tel texte.
C H A C O N N E.
E M P R I S E. Voilà peut-être, pour résumer, l'effet qu'a eu ce texte sur moi. Parce que oui, il m'a prise et m'a dominée, de la même façon que cette Chaconne le fait avec les personnes qui la regardent danser. Sans calcul. Sans attente. Mais toujours en quête d'absolu.
Une emprise donc. Sentiment puissant et débordant. Plus qu'une émotion, parce que le sentiment se diffuse, s'instille et se répand longuement et durablement...
La chaconne, ou ciaconna en italien, a été au XVIème siècle une chanson populaire à danser, puis le genre a évolué dans le temps et Jean-Sébastien Bach entre autres en a fait le dernier des cinq mouvements de la deuxième partita pour violon seul en Ré Mineur.
"À 13 ans votre Ciaccona m'a mis debout. Je ne m'en suis jamais véritablement remis. La colonne vertébrale qui se déroule, le cerveau qui s'érige dans la boîte crânienne, les articulations qui s'ouvrent à la beauté.
Le face à face avec la beauté laisse toujours quelques séquelles. (...)
J'imagine, mon cher Jean-Sébastien, que la Ciaccona a dû ravager votre vie - je veux dire embraser, illuminer, brûler tout ce qui se peut se dire. Après les mots ? le silence, et l'obstination de vouloir le partager.(...)
La couchant sur votre papier à musique, vous avez réussi à ne pas la rendre captive - elle serait morte aussitôt - n'importe qui y aurait échoué."…
écrit en préambule l'auteur en s'adressant à J.S Bach.
Votre Chaconne, cher Monsieur Vaissaire, a dû faire chavirer votre âme et vos sens au moins autant que celle de Monsieur Bach. J'imagine.
Sinon, comment expliquer qu'elle ait bouleversé les miens à ce point ?
Cette Chaconne, éblouissante, d'une noblesse sauvage et impérieuse, ardente et infiniment aérienne, entre le feu du centre de la terre et l'air du ciel…
Cette Chaconne qui danse l'indicible, l'impalpable, mais aussi le merveilleux, et le vivant.
Cette Chaconne qui m'a ramenée sur le chemin de mes rêves enfouis ou ignorés.
Force et beauté des mots.
La poésie est plus qu'un art, c'est une grâce.
Beauté de la langue, beauté du récit. Hum… très insuffisant, mais l'exercice est si ardu face à un tel texte.
C H A C O N N E.
E M P R I S E. Voilà peut-être, pour résumer, l'effet qu'a eu ce texte sur moi. Parce que oui, il m'a prise et m'a dominée, de la même façon que cette Chaconne le fait avec les personnes qui la regardent danser. Sans calcul. Sans attente. Mais toujours en quête d'absolu.
Une emprise donc. Sentiment puissant et débordant. Plus qu'une émotion, parce que le sentiment se diffuse, s'instille et se répand longuement et durablement...
La chaconne, ou ciaconna en italien, a été au XVIème siècle une chanson populaire à danser, puis le genre a évolué dans le temps et Jean-Sébastien Bach entre autres en a fait le dernier des cinq mouvements de la deuxième partita pour violon seul en Ré Mineur.
"À 13 ans votre Ciaccona m'a mis debout. Je ne m'en suis jamais véritablement remis. La colonne vertébrale qui se déroule, le cerveau qui s'érige dans la boîte crânienne, les articulations qui s'ouvrent à la beauté.
Le face à face avec la beauté laisse toujours quelques séquelles. (...)
J'imagine, mon cher Jean-Sébastien, que la Ciaccona a dû ravager votre vie - je veux dire embraser, illuminer, brûler tout ce qui se peut se dire. Après les mots ? le silence, et l'obstination de vouloir le partager.(...)
La couchant sur votre papier à musique, vous avez réussi à ne pas la rendre captive - elle serait morte aussitôt - n'importe qui y aurait échoué."…
écrit en préambule l'auteur en s'adressant à J.S Bach.
Votre Chaconne, cher Monsieur Vaissaire, a dû faire chavirer votre âme et vos sens au moins autant que celle de Monsieur Bach. J'imagine.
Sinon, comment expliquer qu'elle ait bouleversé les miens à ce point ?
Cette Chaconne, éblouissante, d'une noblesse sauvage et impérieuse, ardente et infiniment aérienne, entre le feu du centre de la terre et l'air du ciel…
Cette Chaconne qui danse l'indicible, l'impalpable, mais aussi le merveilleux, et le vivant.
Cette Chaconne qui m'a ramenée sur le chemin de mes rêves enfouis ou ignorés.
Force et beauté des mots.
La poésie est plus qu'un art, c'est une grâce.
