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Critique de Ellane92
Bouger, manger des aliments variés dans des portions adaptées, voilà les clés de la bonne alimentation de ses enfants selon Stephan Valentin. Pas besoin d'écrire sur le sujet pas loin de 250 pages, me direz-vous.
C'est une évidence que « L'alimentation de mon enfant : Source de vitalité et d'estime de soi » distille des conseils plutôt de bon sens, et c'est tant mieux. Mais c'est aussi un livre en quatre parties qui évoque nettement plus que cela.
La première partie, que j'ai moyennement apprécié, fait un topo sur les aliments, leur intérêt et leur éventuel danger. Dans cette partie, l'auteur évoque le fonctionnement de l'organisme (un peu), le rôle de la culture dans ce qui tourne autour de l'alimentation (un peu), le développement de l'enfant face au repas (un peu), l'appétence pour le sucre et le danger des graisses… Bref, beaucoup de sujets sont abordés, mais trop survolés pour en tirer réellement des enseignements, et trop nombreux pour que je puisse y voir un fil directeur.
La seconde partie s'intitule « La question du poids ». Nettement plus intéressante, elle s'intéresse à ce qu'est le poids, et le surpoids, ainsi que les facteurs qui influent dessus, qu'ils soient liés à la personne (génétique, maladie, traitements médicamenteux) ou extérieur, comme le rôle des écrans et notamment de la télé, le poids (voire le surpoids) du marketing lorsqu'il prend pour cible nos chères têtes blondes, et les fastfoods, indispensables mais déséquilibrés. Les mécanismes liés au cercle vicieux de la sédentarité et du surpoids sont admirablement énoncés, de même qu'apparait révoltante la prise de pouvoir des publicitaires et des marques sur nos enfants.
La troisième partie s'attache aux liens entre alimentation et émotions. Des témoignages d'enfants viennent étayer les explications de l'auteur quant à la souffrance d'être en surpoids, et évoque différents comportements parentaux nocifs ou bénéfiques pour l'enfant.
Dans la quatrième et dernière partie, l'auteur nous interpelle sur la façon dont on peut interrompre le cercle vicieux lié au surpoids. Plutôt qu'un régime draconien, les changements doivent être comportementaux pour s'inscrire dans la durée et permettre une vie plus saine, de façon globale : changer d'alimentation, bouger, faire du sport, s'encourager, s'accorder des petits plaisirs, se faire aider par un professionnel, déculpabiliser.
Enfin, en guise de conclusion, Stephan Valentin nous propose 10 conseils pour une alimentation saine.
L'alimentation de mon enfant n'est pas un livre sur la nutrition, il ne transforme pas non plus les parents en professionnels de la diététique. C'est en revanche un livre facile d'accès, plein de bon sens, et qui a le mérite de positionner l'enfant dans un environnement moderne, dans lequel il y a, aussi, des écrans, des pubs, des fastfood. J'ai particulièrement apprécié le décryptage des techniques marketing dont sont victimes les enfants (que l'on peut étendre bien entendu à d'autres sujets que celui de l'alimentation) et les paragraphes bien sentis sur les diktats de la mode qui font tellement de ravages chez les petites filles, mais aussi sur leur maman.
Je remercie Babelio et les éditions Source Vive pour cette découverte.
C'est une évidence que « L'alimentation de mon enfant : Source de vitalité et d'estime de soi » distille des conseils plutôt de bon sens, et c'est tant mieux. Mais c'est aussi un livre en quatre parties qui évoque nettement plus que cela.
La première partie, que j'ai moyennement apprécié, fait un topo sur les aliments, leur intérêt et leur éventuel danger. Dans cette partie, l'auteur évoque le fonctionnement de l'organisme (un peu), le rôle de la culture dans ce qui tourne autour de l'alimentation (un peu), le développement de l'enfant face au repas (un peu), l'appétence pour le sucre et le danger des graisses… Bref, beaucoup de sujets sont abordés, mais trop survolés pour en tirer réellement des enseignements, et trop nombreux pour que je puisse y voir un fil directeur.
La seconde partie s'intitule « La question du poids ». Nettement plus intéressante, elle s'intéresse à ce qu'est le poids, et le surpoids, ainsi que les facteurs qui influent dessus, qu'ils soient liés à la personne (génétique, maladie, traitements médicamenteux) ou extérieur, comme le rôle des écrans et notamment de la télé, le poids (voire le surpoids) du marketing lorsqu'il prend pour cible nos chères têtes blondes, et les fastfoods, indispensables mais déséquilibrés. Les mécanismes liés au cercle vicieux de la sédentarité et du surpoids sont admirablement énoncés, de même qu'apparait révoltante la prise de pouvoir des publicitaires et des marques sur nos enfants.
La troisième partie s'attache aux liens entre alimentation et émotions. Des témoignages d'enfants viennent étayer les explications de l'auteur quant à la souffrance d'être en surpoids, et évoque différents comportements parentaux nocifs ou bénéfiques pour l'enfant.
Dans la quatrième et dernière partie, l'auteur nous interpelle sur la façon dont on peut interrompre le cercle vicieux lié au surpoids. Plutôt qu'un régime draconien, les changements doivent être comportementaux pour s'inscrire dans la durée et permettre une vie plus saine, de façon globale : changer d'alimentation, bouger, faire du sport, s'encourager, s'accorder des petits plaisirs, se faire aider par un professionnel, déculpabiliser.
Enfin, en guise de conclusion, Stephan Valentin nous propose 10 conseils pour une alimentation saine.
L'alimentation de mon enfant n'est pas un livre sur la nutrition, il ne transforme pas non plus les parents en professionnels de la diététique. C'est en revanche un livre facile d'accès, plein de bon sens, et qui a le mérite de positionner l'enfant dans un environnement moderne, dans lequel il y a, aussi, des écrans, des pubs, des fastfood. J'ai particulièrement apprécié le décryptage des techniques marketing dont sont victimes les enfants (que l'on peut étendre bien entendu à d'autres sujets que celui de l'alimentation) et les paragraphes bien sentis sur les diktats de la mode qui font tellement de ravages chez les petites filles, mais aussi sur leur maman.
Je remercie Babelio et les éditions Source Vive pour cette découverte.
