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Critique de Chocolatiine


La quatrième de couverture indique : "L'histoire de Jacques Vingtras fut écrite en 1875 et c'est celle des mal-aimés de tous les temps !" On ne saurait mieux dire.
Ce pauvre Jacques n'a pas dix ans au début du roman. Il s'agit d'un enfant battu. Sa mère distribue généreusement gifles et taloches, et a la main bien légère avec le fouet. Face à cette furie, le père, professeur méprisé, est au départ en retrait mais se mettra lui aussi à rosser allégrement son fils, afin de se soulager d'une aventure amoureuse ratée.
Tout au long de l'oeuvre, c'est Vallès qui parle par la bouche de Jacques. Il explique ainsi : "Je défendrai les droits de l'enfant, comme d'autres défendent les droits de l'homme."

J'avais acheté ce roman un peu par hasard, avec le souvenir d'un passage étudié en cours de français : celui où Jacques, puni injustement une fois de plus, est enfermé toute une nuit dans une salle d'étude, avec comme seule compagnie Robinson Crusoé. Cette première rencontre avec Vallès m'a beaucoup plu !
Ce livre est tout d'abord écrit dans un français très accessible, même pour des gens n'ayant pas l'habitude des romans du XIXème. C'est non sans un sourire que j'y ai retrouvé nombre de mots que les adolescents d'aujourd'hui croient modernes d'utiliser (bahut, pour le collège, par exemple).
D'autre part, Jacques, malgré sa douloureuse situation, ne se départit jamais de son humour et de son ironie. La lucidité de cet enfant rend le récit encore plus dramatique, tout en rendant la lecture plus agréable.
En un mot : je recommande vivement ce roman à quiconque ne l'aurait pas encore lu !

Challenge ABC 2014/2015
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