>
Critique de Krissie78
Cela faisait quelque temps que j'entendais parler d'Aurélie Valognes et que je voyais ses livres régulièrement mis en avant dans les librairies. Alors quand ma belle-soeur m'a prêté ce roman je me suis dit que c'était l'occasion de rentrer dans l'univers de cette auteure.
Autant le dire tout de suite, c'est une déception.
L'action se passe le 24 décembre depuis le matin jusqu'à la fin du réveillon. À 7h12 du matin, la mère d'Anne l'appelle pour régler les derniers détails du réveillon familial. Et là Anne apprend que la fête a lieu dans son propre appartement. Et bien sûr elle ne refuse pas. Nous voilà lancés dans le récit presque heure par heure de cette journée au sein d'une famille particulièrement difonctionnelle.
Une famille comme on n'a pas vraiment envie d'en avoir une. Elle est bien gentille Anne de les supporter tous les ans à Noël. Dans cette comédie grinçante les personnages sont quasiment tous très caricaturaux. On n'a (heureusement) pas tous une Nadine, un Patrick, une Lucie, même on ne peut que relever certains petits points de ressemblances avec nos propres familles susceptibles de créer chez le lecteur un sentiment d'adhésion. Mais les caractères sont trop grossiers, les situations trop amplifiées, et si certains moments prêtent à sourire l'ensemble est décevant, tant sur le fond que sur la forme.
J'ai eu envie de secouer Anne, trop bien élevée par rapport à ces goujats qu'elle accueille presque à la dernière minute. Je bouillonnais d'envie de les remettre à leur place bien plus rapidement qu'Antoine. Quant à ce dernier, son voyage annuel au supermarché est d'une autre époque. Seuls les deux enfants et la mémé m'ont un petit peu émue.
Au final, un roman de plage ou de gare plutôt gentillet, certes à prendre au second voire au quarantième degré, et qui a le mérite de se lire rapidement (le temps d'attendre un embarquement à l'aéroport). À moins que sous ces airs de comédie satirique l'auteure ne veuille nous interroger sur le sens que nous donnons au mot famille et à nos rendez-vous traditionnels ? (Je vais peut-être un peu loin). Bref, oui il est important de se dire que l'on s'aime. Mais il est aussi important de se dire les choses et de se respecter les uns les autres, ce que semblent comprendre les membres de cette famille à la fin.
Autant le dire tout de suite, c'est une déception.
L'action se passe le 24 décembre depuis le matin jusqu'à la fin du réveillon. À 7h12 du matin, la mère d'Anne l'appelle pour régler les derniers détails du réveillon familial. Et là Anne apprend que la fête a lieu dans son propre appartement. Et bien sûr elle ne refuse pas. Nous voilà lancés dans le récit presque heure par heure de cette journée au sein d'une famille particulièrement difonctionnelle.
Une famille comme on n'a pas vraiment envie d'en avoir une. Elle est bien gentille Anne de les supporter tous les ans à Noël. Dans cette comédie grinçante les personnages sont quasiment tous très caricaturaux. On n'a (heureusement) pas tous une Nadine, un Patrick, une Lucie, même on ne peut que relever certains petits points de ressemblances avec nos propres familles susceptibles de créer chez le lecteur un sentiment d'adhésion. Mais les caractères sont trop grossiers, les situations trop amplifiées, et si certains moments prêtent à sourire l'ensemble est décevant, tant sur le fond que sur la forme.
J'ai eu envie de secouer Anne, trop bien élevée par rapport à ces goujats qu'elle accueille presque à la dernière minute. Je bouillonnais d'envie de les remettre à leur place bien plus rapidement qu'Antoine. Quant à ce dernier, son voyage annuel au supermarché est d'une autre époque. Seuls les deux enfants et la mémé m'ont un petit peu émue.
Au final, un roman de plage ou de gare plutôt gentillet, certes à prendre au second voire au quarantième degré, et qui a le mérite de se lire rapidement (le temps d'attendre un embarquement à l'aéroport). À moins que sous ces airs de comédie satirique l'auteure ne veuille nous interroger sur le sens que nous donnons au mot famille et à nos rendez-vous traditionnels ? (Je vais peut-être un peu loin). Bref, oui il est important de se dire que l'on s'aime. Mais il est aussi important de se dire les choses et de se respecter les uns les autres, ce que semblent comprendre les membres de cette famille à la fin.
