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Critique de Diabolau


Je me disais aussi... je me souvenais exactement dans quelles circonstances cette couronne d'Ogotaï avait été perdue (ou plutôt balancée), et je me demandais bien comment ils allaient faire pour la récupérer...
Eh bien, avec la même recette appliquée au tome 15, "Le maître des montagnes" : le voyage dans le temps, auquel s'ajoute ici le voyage dans l'espace, comme c'est pratique.
Et cet opus souffrira donc des mêmes reproches que j'adressai il y a peu au volume sus-cité : le paradoxe temporel ne tarde pas à tomber, et l'on ne tarde pas à y perdre son latin.
Car enfin, si je peux à la rigueur accepter, dans le cadre d'une fiction, l'idée qu'on vienne du futur pour changer un passé que l'on connaît, il m'est difficile d'accepter l'idée qu'on vienne du passé pour aller changer son futur. Ce refus cognitif vient de loin. La première fois que je l'ai vécu, c'est en regardant Terminator I, quand j'ai réalisé que John Connor était le fils d'un type venant du futur.
Bref, si ce tome comporte de bonnes idées, il m'est globalement apparu comme assez fumeux, jusqu'à la conclusion qui laisse perplexe.
Jolan (qui décidément est en train de prendre l'étoffe d'un héros) n'a malheureusement rien à envier à la bisounoursitude de son père, lorsque sachant ce qu'il sait, il a la possibilité de fumer cette s****e de Kriss de Valnor, et que non seulement il y renonce, mais se laisse lui-même poignarder par la garce. Juste pas crédible.
À mettre à l'actif des auteurs : Thorgal ne se sent pas très à l'aise dans sa peau de chef-pirate. Ça console un peu, tant on avait du mal à imaginer le héros le plus (trop) gentil de la Fantasy dans la peau d'un écumeur des mers sans pitié.
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