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Critique de des_livres_et_l_imagination
Difficile de rester de marbre devant cette couverture tellement émouvante. L'album est poignant, c'est une histoire vraie racontée par l'autrice qui a réellement rencontré l'héroïne de cette histoire. Une histoire vraie donc, tragique et porteuse d'espoir !
Erika est née en 1944 mais ne sait rien de son identité. Elle nous livre son questionnement sur l'histoire de sa famille, qu'elle imagine, juste avant leur séparation, ce moment décisif où elle a échappé à l'Holocauste en étant jetée d'un train en marche. C'est une magnifique ode à la résilience, Erika doit sa survie à ce geste incommensurable d'amour de ses parents, que l'on imagine ô combien difficile et au risque pris par la personne qui l'a recueillie et élevée. C'est lorsqu'elle fondera une famille à son tour, que la tristesse qui la submergeait parfois, la quittera.
Il s'agit d'une magnifique réédition de « L'Étoile d'Erika » publié il y a quelques années. Ma maman et moi, avec notre regard d'adulte, l'avons trouvé un peu trop court. Nous aurions aimé en savoir plus sur Erika. Les illustrations sont sublimes, incroyablement réalistes, principalement en noir et blanc avec un effet photo ancienne, rehaussées de quelques touches de jaune et de rose. Elles retranscrivent à merveille la cruauté de la déportation. La pudeur est de mise, on n'y voit aucun visage et le silence nous enveloppe. La douceur et la bienveillance de la quête d'identité m'ont beaucoup touchées. Cette lecture m'émeut aux larmes à l'évocation de toutes ces victimes innocentes. Cette histoire se termine sur une note d'espoir et même si je ne l'ai pas lu à mon 7 ans que je juge encore trop jeune, je garde précieusement cet album pour lui lire en temps voulu, dans un devoir de mémoire afin que l'Histoire ne reproduise plus jamais cela !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Erika est née en 1944 mais ne sait rien de son identité. Elle nous livre son questionnement sur l'histoire de sa famille, qu'elle imagine, juste avant leur séparation, ce moment décisif où elle a échappé à l'Holocauste en étant jetée d'un train en marche. C'est une magnifique ode à la résilience, Erika doit sa survie à ce geste incommensurable d'amour de ses parents, que l'on imagine ô combien difficile et au risque pris par la personne qui l'a recueillie et élevée. C'est lorsqu'elle fondera une famille à son tour, que la tristesse qui la submergeait parfois, la quittera.
Il s'agit d'une magnifique réédition de « L'Étoile d'Erika » publié il y a quelques années. Ma maman et moi, avec notre regard d'adulte, l'avons trouvé un peu trop court. Nous aurions aimé en savoir plus sur Erika. Les illustrations sont sublimes, incroyablement réalistes, principalement en noir et blanc avec un effet photo ancienne, rehaussées de quelques touches de jaune et de rose. Elles retranscrivent à merveille la cruauté de la déportation. La pudeur est de mise, on n'y voit aucun visage et le silence nous enveloppe. La douceur et la bienveillance de la quête d'identité m'ont beaucoup touchées. Cette lecture m'émeut aux larmes à l'évocation de toutes ces victimes innocentes. Cette histoire se termine sur une note d'espoir et même si je ne l'ai pas lu à mon 7 ans que je juge encore trop jeune, je garde précieusement cet album pour lui lire en temps voulu, dans un devoir de mémoire afin que l'Histoire ne reproduise plus jamais cela !
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