J'ai lu de nombreuses fois ce petit livre depuis sa parution en 1995, il est d'ailleurs bien usé.
Raoul Vaneigem, dans son combat contre une société qui a remplacé le bonheur par la consommation, s'attaque ici à la racine du mal, l'école, accusée en quelque sorte de formatter au lieu de former, de fermer et non d'ouvrir.
Lyrique jusqu'à l'outrance, imperméable à la nuance, il est difficile d'adhérer toujours au discours de l'auteur. Il n'en reste pas moins que ces quelques pages sont salutaires en ce qu'elles nous bousculent et nous dessillent, et nous obligent à réfléchir.
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