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Critique de Ziliz


Une journée particulière, pour Valentin.
En route pour l'école, il trouve un portefeuille. Que faire ? Il doit le rendre à sa propriétaire, il sait qui c'est, il l'a vue monter dans le bus. Mais comment la rejoindre ? Prendre le bus suivant ? Il n'a ni ticket ni argent. Enfin si, il a l'argent du portefeuille, mais ce n'est pas le sien. Aller au commissariat à pied ? Mais il est où, ce commissariat ? Valentin ne connaît que son quartier, il n'est pas censé se promener ailleurs, il a des consignes strictes, ses parents lui ont dit de ne pas courir dans la rue, de ne pas parler avec des inconnus, et comme « en général, papa a raison », il obéit.
N'empêche, ça le tracasse cette histoire, la dame doit être inquiète, on va le prendre pour un voleur.
« Sauf que... oui mais... si je le fais pas... »
« Toutes ces idées contradictoires, ça lui fait tourner la tête » ... et celle du lecteur.

On comprend rapidement que Valentin est « différent » (autiste surdoué ?), trop sage, solitaire, vite angoissé par la nouveauté. On reconnaît aussi dans ses réactions les tourments d'une personne atteinte de TOC : il est obsédé par la discipline, l'ordre et les chiffres, soucieux de bien faire mais empêtré dans des contradictions.

Cette histoire de tolérance et d'amour parental fait l'éloge de la différence, montre aux jeunes lecteurs que les adultes s'inquiètent vite quand un enfant disparaît. Ce roman jeunesse m'a quand-même longtemps mise mal à l'aise, ce petit garçon perdu fait de la peine avec ses atermoiements - on se demande où il va atterrir. Heureusement, la fin lumineuse dissipe ces sombres craintes.
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