AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Dixie39


Un sujet sur lequel je n'attendais pas Fred Vargas, mais dans tous les cas, une surprise bienvenue sur un thème qui nous concerne tous ! Les convaincus, les agitateurs, les autruches, les jusqu'au-boutistes et même les contestataires, nous serons tous, tôt ou tard, confrontés à la pénurie d'eau et de matières premières, au dérèglement climatique et à ses catastrophes… et j'en passe. Tout le monde, aujourd'hui, a un avis sur la question. Maintenant, entre ce qu'on entend, ce qu'on veut nous faire croire et la réalité des choses, il y a souvent un fossé. C'est ce fossé que Fred Vargas entreprend de combler avec pédagogie et bienveillance. Il ne sera plus question, après la lecture de ce livre, de dire qu'on ne savait pas, qu'on ne mesurait pas tous les tenants et aboutissants...

Ce que j'ai apprécié, c'est qu'il est question, bien sûr, de l'état des lieux le plus juste possible et étendu de notre planète (étude approfondie et preuves à l'appui), mais aussi des moyens qui existent déjà pour essayer de sauver ce qui peut l'être encore.

Qu'attendons-nous ? Que nos dirigeants s'en chargent ? Si nous ne faisons rien, ils ne feront rien. le peu de pouvoir que nous avons : celui de consommation (donnons notre argent à ceux qui font avancer les choses) et de vote (soyons acteurs de la politique, investissons-nous et créons d'autres formes de penser et de gouverner, si ceux qui existent aujourd'hui ne nous conviennent pas !) Exerçons-celui que nous voulons, mais exerçons-les ! Rien n'est simple, rien n'est gagné, mais au moins nous aurons essayé...

"Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais. Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est – attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille –, récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés).
S'efforcer. Réfléchir, même. Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.
Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde."

Pas de résumé ni de listing : lisez-la ! Tout y est !
Lien : http://page39.eklablog.com/l..
Commenter  J’apprécie          304



Ont apprécié cette critique (24)voir plus




{* *}