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Critique de TelKines


Critique qui reprend en grande partie celle du tome 4.

Une bande dessinée, ou plutôt, un pulp au format comics composé de 30 pages (pour chaque tome). Ou pas vraiment « pulp » en fait, car elle est sortie sur du bon papier souple, bien au-dessus de ce que devait être la qualité des pulps originaux. Infinity 8 est une série de plusieurs histoires qui vont être scénarisées et dessinées par différents noms de la BD, le tout dirigé par Lewis Trondheim. Malheureusement, la sortie au format comics ne se fera que pour les deux premières histoires (« Romance et macchabées » pour les tomes 1 à 3 et « Retour vers le Fürher » pour les tomes 4 à 6). Par la suite, les histoires 3 à 8 seront, ainsi que ces deux premières, publiées au format album BD. C'eut été mieux d'aller au bout du concept et de tout sortir en comics. Quitte à sortir ensuite la série au format album…

L'histoire va se dérouler au sein d'un bon gros vaisseau spatial (du type croisière) contenant 880 000 passages (rien que ça) et dans les 72 000 membres d'équipage, et tout ça pour au moins plus de 200 espèces d'êtres vivants (donc humains et aliens en tout genre). de plus le commandant du vaisseau, un extra-terrestre, a la possibilité de « bloquer » une trame temporelle sur une durée de 8 heures et soit d'y rester soit de revenir 8 heures dans le passé (et cela est possible 8 fois de suite, soit 8 histoires, vous suivez). Tout cela sera le point commun à toute la série de Infinity 8. Où l'on va probablement suivre à chaque fois, une agente, version pin-up, du service d'ordre du vaisseau.

Dans cette deuxième histoire « Retour vers le Fürher », scénarisée par Trondheim et Vatine et mise en dessins par Vatine, on découvre l'agente Stella Moonkicker, qui semble bien porter son nom… Elle est accompagnée par un robot de sécurité, qui semble être surtout là pour la surveiller elle et pour l'empêcher de commettre plus de délits qu'elle n'en fait déjà. Pour Stella, tout ce qui compte c'est son nombre de suiveurs sur les réseaux sociaux. Elle n'arrête d'ailleurs pas de se prendre en photo, que ce soit pour des moments cocasses ou que ce soit dans des moments où elle est en mauvaise posture.

Tout comme dans la première histoire, Stella va avoir à visiter le tas de décombres bloquant l'avancement du vaisseau. Avant d'aller plus loin, il y a un petit détail à signaler. Moonkicker a eu à surveiller le début de l'anniversaire d'une association. Une asso nazie ! Bon cette dernière est surtout friande de gâteaux et d'infusions à la verveine et elle accepte les humains et toutes les races d'aliens. Évidemment cela ne va pas s'arrêter là. On en revient au moment où Stella commence son excursion spatiale qui va la mener vers un groupe ayant retrouver la tête de l'autre taré à la petite moustache Hitler ! Et pour que la tête de ce dernier survive, le robot de Moonkicker, se l'implante dans son « cerveau ». Tout va aller de mal en pis. le robot moustachu va entrer devenir rageux, vouloir détruire toute forme de vie pendant que Stella suit ses directives, en fait elle fait l'agent-double…
Dans cette histoire, les aliens, on en a (presque) cure ! Les robots vont prendre le pas sur toute autre forme de vie. Et oui quoi de mieux que des robots, à la mémoire quasi sans limite, à la force plus développée que des êtres organiques. Mais Stella va déjouer les plans du Robot-Hitler.

Comme la précédente histoire tout va dans le n'importe quoi ! La surprise de la première histoire est cependant passée. Et même si on est dans tout autre chose, plus de nécrophage, ça manque de matière. le scénario est déluré mais pas aussi original, surprenant que cela. J'aurai même tendance à penser que les auteurs auraient pu pousser encore plus le champignon, faire quelque chose d'encore plus « malsain ». Ben oui quoi, il font revivre Hitler, il devient violent, fou, maniaco-machin-truc, mais ça fait « plouf » !
Les dessins font même trop bien léchés par rapport à l'histoire. Je ne dis pas que j'aime pas le style, des cases, dont une superbe double page, rendent très bien. Toutefois, ce n'est pas assez pulp ! de plus, l'humour est moins mordant, quoique certaines situations sont tout de même bien barrées, le tout est moins « fin »…
« Petites » références présentes dans les tomes 5 et 6. Sur la couverture de ce tome 5, on peut lire « Hitler va-t-il passer du côté osbcur ? ». et également lors de la lecture Robot-Hitler va déclencher l'ordre 666. L'énorme référence n'aura manqué à pratiquement personne, il s'agit bien sûr de Star Wars ! Quoique dans ce dernier univers, il s'agit de la mise en place de l'ordre 66. Mais en même temps, « 666 », ça colle bien à ce personnage maléfique.

Ça reste sympa à lire, mais il s'agit d'une histoire à laquelle j'ai moins accroché.
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