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Critique de lecassin


Comment se tirer d'une situation bien mal emmanchée au moment de la débâcle en 1940 quand on est juif allemand et de surcroît engagé dans l'armée française ?
Il faut un sacré coup du destin, me direz-vous… mais aussi et surtout une crise cardiaque opportune de la part d'Alexandre d'Anderlange, qui permet à Peter Siderman après un échange de plaques d'identité d'endosser et la nationalité et le patronyme du mort. Fait prisonnier, puis démobilisé, il sera renvoyé « chez lui ».

Une histoire d'usurpation d'identité comme il y en a tant dans la littérature. Arrivé chez lui, en territoire annexé, il ne sera ni reconnu des « siens », ni dénoncé à l'autorité allemande que représente Victor van Versterhagen, un officier en mal de souvenirs de jeunesse… S'ensuit une réadaptation à sa nouvelle vie : entre Sofia d'Anderlange née Eveseivna, une immigrée russe ruinée et son majordome, Emmanuel ; les cousines à marier Weissman…
Qui donc est cette cousine Blanche d'Etrigny-Weissman, dont les courriers appellent Alexandre-Peter à l'aide du fond de son couvent ? Une « rêveuse » sans doute…

« Les rêveuses », de Frédéric Verger, que je découvre ici, un pavé qui se lit tranquille, foisonnant, bien rythmé par de multiples rebondissements souvent causasses. Il n'aurait fallu qu'un style un peu moins lisse pour que je classe cet ouvrage dans mes coups de coeur de l'année. Dommage, mais malgré tout un grand merci aux éditions Gallimard et à Babélio pour cette lecture en avant-première d'un des titres de la rentrée qui ne manquera pas de faire parler.
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