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Critique de GISELECOTTIN


Un roman parfait pour le voyage ou la plage ; On est vite happé par l'histoire des 2 principaux protagonistes : Leonora et James ; Leur aventure se déroule pour l'essentiel en Australie au début du XXème siècle ; orphelins d'origine européenne mais nés en Australie ils se rencontrent dans un orphelinat tenu par un prêtre honnête et dévoué dont l'objectif est de faire de ces enfants des adultes équilibrés et éduqués en dépit des traumatismes qu'ils ont déjà vécu. Un ecclésiaste angélique donc mais une Autorité Religieuse à la solde des puissants de ce monde et à ses intérêts plus financiers qu'humains.
Après bien des péripéties et des malheurs qui les séparent et menacent leur intégrité et même leur vie, ils réussissent finalement à se reconstruire pour former une famille harmonieuse au service du bien.
« Tout est bien qui finit bien donc »
On est presque dans le « roman de gare »: les personnages sont très caricaturaux ; les bons et les méchants sont très clairement définis ; la psychologie des personnages est trop souvent simpliste et les situations rocambolesques.
Mais en dépit de ce schéma conte de fée qui m'a passablement gênée au début de ma lecture, ce roman est intéressant et agréable à lire ; en grande partie grâce à sa contextualisation spatio-temporelle. 2 thèmes sont mis en valeurs :
• Les descriptions des rapports sociaux et de sexe de l'époque sont plutôt bien menées
Domination du blanc sur le noir, de l'homme sur la femme, du riche sur le pauvre…
Colonialisme des grandes puissances qui s'affrontent pendant la 1ère guerre mondiale et trouvent en Australie de la «chair à canon »
• Développement et environnement
Exploitation drastique des ressources naturelles : mines et méga fermes agricoles qui ravagent les paysages, tuent les hommes, menacent les territoires ancestraux des aborigènes et les réduisent à l'esclavages ; déforestent, détruisent flore et faune par l'importation d'espèces animales et végétales nouvelles…
Ce n'est donc pas le roman du siècle mais ne boudons pas pour autant notre plaisir.
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