Jamais rassasié de lectures, j'ai l'embarras du choix pour tenter d'étancher ma soif inextinguible de littératures (pluriel volontaire et de rigueur).
J'ai jeté mon dévolu sur une petite bibliothèque vitrée héritée de mon oncle. C'est un meuble bon marché des années soixante, mais il a pour moi une valeur sentimentale ; mon oncle y rangeait sa collection de
San-Antonio.
Aujourd'hui j'y ai rassemblé quelques uns de mes auteurs préférés :
Lovecraft, y côtoie Céline, qui voisine avec Audiard, et bien sûr, j'y garde les livres d'
Alexandre Vialatte.
Tout ce préambule ne me parait pas superf
lu, il faut une petite mise en situation pour pouvoir parler du génial auvergnat.
Les chroniques de
Vialatte, comme celles ici réunies, se dégustent comme un met rare et fin, il faut prendre le temps d'en découvrir les saveurs, les arômes cachés.
Si vous n'avez encore jamais lu les chroniques, que vantait en son temps le grand Desproges, je vous y invite une fois encore, mais attention, comme l'écrit
René de Obaldia dans sa préface : " ne pas dépasser la dose prescrite ; il faut se garder de dévorer d'un coup le volume. Savourons plutôt telle ou telle période au gré de l'humeur, de l'esprit capricant."
Commenter  J’apprécie         324