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Critique de kouette_kouette


Ce classique, je l'ai choisi pour terminer un challenge en repérant qu'il s'agissait d'une histoire d'amour. Dans ma précipitation, je n'ai pas vu qu'il s'agissait d'un roman faisant partie du courant « surréalisme ».
Je n'ai aucun mal à imaginer le plaisir des lecteurs pour qui ce genre est parlant, mais ce n'est pas mon cas. Et quand j'y réfléchis, je réalise que ce n'est pas nouveau.
Je me souviens, collégienne, de ma visite du musée Salvador Dalí à Barcelone. Je me souviens m'être sentie obligée de rendre un devoir dithyrambique sur l'oeuvre surréaliste de ce peintre puisqu'elle avait été applaudie et reconnue par des spécialistes, mais surtout présentée pendant plusieurs semaines comme quelque chose de grandiose par mon professeur d'espagnol. Je me souviens qu'en réalité, face à ces tableaux, je n'avais ressenti qu'un malaise, culpabilisant de mon désintérêt, honteuse de ne pas savoir apprécier l'Art.
Aujourd'hui, je ne fais plus semblant et je suis au courant que la diversité des sensibilités de chacun est à l'origine de la diversité de l'Art, alors je le dis honnêtement : je suis arrivée au bout de ce roman dans une quasi totale indifférence.
Il faut bien comprendre que je ne prétends pas que Boris Vian n'a pas écrit un texte de qualité. Juste que je n'y ai pas été sensible.
Si je vous explique qu'en plus, j'ai une aversion inexpliquée pour tout ce qui est hallucination et que je considère - toujours de façon inexpliquée - le surréalisme comme une des conséquences d'un phénomène hallucinogène, vous comprendrez que, mis à part le fait que j'enrichirais un psychanalyste, je suis hermétique à ce courant artistique. Courant pour lequel Boris Vian m'aura néanmoins confirmé mon désamour, avec panache.
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