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Critique de MaKaM
Le poids du sable.
Et puis un jour la maison se vide. Les enfants ont leur vie.
Reste un vieux chien fidèle, une mémoire qui se fait la malle, un lit double devenu trop grand , et un matin, accroché au portail, un panneau « A vendre ».
Yvonne, elle en est là de sa vie, entre les quatre murs de sa tristesse , son caractère fleuri à bout de lèvres, son humour à bout de bras , son corps que plus personne ne regarde, que plus personne ne touche et un aller simple pour un ehpad qui n accepte pas les animaux.
Voici un roman graphique qui retourne la coeur comme un sablier.
Le sablier du temps.
Et c'est sans tabou que Severine Vidal et Victor L. Pinel nous ouvrent les portes de la vieillesse.
La maladie, la mort, le sexe, l'amour, la solitude, rien n'est laissé de côté. Ils mettent en scène et éclairent avec une tendresse infinie le quotidien des locataires d'une maison de retraite.
S'attacher à ces personnages et les regarder dans leurs corps relève du grand huit émotionnel. On passe du rire au drame, du rire aux larmes.
C'est une histoire rare et touchante.
Les dessins sont des merveilles de douceur et de trouvaille. La couverture donne le ton.
Ce plongeon dans les têtes poivre et sel m'a chamboulée par sa fraîcheur et sa clairvoyance. Il m'a bouleversée par son humanité qui redresse la tête malgré le poids du sable.
Et puis un jour la maison se vide. Les enfants ont leur vie.
Reste un vieux chien fidèle, une mémoire qui se fait la malle, un lit double devenu trop grand , et un matin, accroché au portail, un panneau « A vendre ».
Yvonne, elle en est là de sa vie, entre les quatre murs de sa tristesse , son caractère fleuri à bout de lèvres, son humour à bout de bras , son corps que plus personne ne regarde, que plus personne ne touche et un aller simple pour un ehpad qui n accepte pas les animaux.
Voici un roman graphique qui retourne la coeur comme un sablier.
Le sablier du temps.
Et c'est sans tabou que Severine Vidal et Victor L. Pinel nous ouvrent les portes de la vieillesse.
La maladie, la mort, le sexe, l'amour, la solitude, rien n'est laissé de côté. Ils mettent en scène et éclairent avec une tendresse infinie le quotidien des locataires d'une maison de retraite.
S'attacher à ces personnages et les regarder dans leurs corps relève du grand huit émotionnel. On passe du rire au drame, du rire aux larmes.
C'est une histoire rare et touchante.
Les dessins sont des merveilles de douceur et de trouvaille. La couverture donne le ton.
Ce plongeon dans les têtes poivre et sel m'a chamboulée par sa fraîcheur et sa clairvoyance. Il m'a bouleversée par son humanité qui redresse la tête malgré le poids du sable.
