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Critique de rotko
Un couple instable : Lui la trouve à son goût, Elle, très amoureuse, voudrait ancrer leur relation dans le temps, et les formalités d'usage. La crise commence quand elle lui annonce sa grossesse.
En fait tout est vu et écrit par le personnage masculin qui ne se flatte pas : il est coureur, savoure ses aventures, et se reconnaît cynique à duper une partenaire, trop confiante.
Vilain a l'étoffe d'un écrivain du XVIIIe qui analyse froidement ses sentiments, et le coeur d'un Romantique se défiant de ses inspirations émotionnelles. Avant tout ce dandy refuse l'Ennui, le conformisme, et se l'avoue sans nuances. Autant dire que ses pensées égoïstes, ses caricatures des femmes, et son aversion pour le mariage, déplairont à quelques lectrices. Mais c'est le but recherché.
le narrateur est machiste, et s'il utilise un « je » pour créer le malaise par sa sincérité, il surprend, choque, et deviendrait même antipathique. Mais tout le monde sait qu' en littérature, les conquérants se font enchaîner, et que sur le terrain, les sentiments leur jouent des tours.
le lecteur s'amusera donc des caricatures des beaux-parents, des naïvetés féminines, mais aussi de l'imprudence d'un séducteur qui consigne ses mauvaises pensées sur un cahier trop accessible.
Vient alors le temps des attentes, des regrets, et d'une certaine souffrance à laquelle il n'était pas préparé.
le schéma est classique, mais la langue concise, les analyses froides et l'expression retenue, font de ce roman un antidote aux écrits à l'eau de rose, trop souvent appréciés, au point parfois de recevoir des prix littéraires.
En fait tout est vu et écrit par le personnage masculin qui ne se flatte pas : il est coureur, savoure ses aventures, et se reconnaît cynique à duper une partenaire, trop confiante.
Vilain a l'étoffe d'un écrivain du XVIIIe qui analyse froidement ses sentiments, et le coeur d'un Romantique se défiant de ses inspirations émotionnelles. Avant tout ce dandy refuse l'Ennui, le conformisme, et se l'avoue sans nuances. Autant dire que ses pensées égoïstes, ses caricatures des femmes, et son aversion pour le mariage, déplairont à quelques lectrices. Mais c'est le but recherché.
le narrateur est machiste, et s'il utilise un « je » pour créer le malaise par sa sincérité, il surprend, choque, et deviendrait même antipathique. Mais tout le monde sait qu' en littérature, les conquérants se font enchaîner, et que sur le terrain, les sentiments leur jouent des tours.
le lecteur s'amusera donc des caricatures des beaux-parents, des naïvetés féminines, mais aussi de l'imprudence d'un séducteur qui consigne ses mauvaises pensées sur un cahier trop accessible.
Vient alors le temps des attentes, des regrets, et d'une certaine souffrance à laquelle il n'était pas préparé.
le schéma est classique, mais la langue concise, les analyses froides et l'expression retenue, font de ce roman un antidote aux écrits à l'eau de rose, trop souvent appréciés, au point parfois de recevoir des prix littéraires.
