Après
Les dévorantes,
Marinca Villanova s'attaque une nouvelle fois aux liens familiaux, aux drames de l'enfance qui façonnent l'existence. Nina est un personnage très touchant qui m'a émue à plusieurs reprises. L'histoire entière nous est racontée par son prisme et qu'il est dur de voir une jeune fille livrée à elle-même, qui a grandi sans son père, entre un frère tyran (que j'ai détesté ce personnage !) et une mère absente. Cette mère dont ne sait pas si elle est vraiment dépressive, suicidaire ou très bonne actrice. Divorcée, ayant baissé les bras avec son ainé, il ne lui reste que Nina qu'elle garde précieusement auprès d'elle. Un quotidien morose, Nina assume tout et sa mère récure la maison au vinaigre blanc. La situation s'inverse, c'est l'enfant qui prend soin de l'adulte. Et personne ne voit la souffrance et la détresse dissimulées dans le regard de Nina. J'ai eu envie de lui tendre la main, moi, à cette gamine. Et je regrette qu'il n'y ait pas eu de notes joyeuses dans ce récit.
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