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Critique de Maju_lapetitebibliotheque
Employée ambitieuse d'une célèbre compagnie pétrolière danoise, Caroline Kayser est une trentenaire déterminée. Cependant, sa détermination ne la met pas forcément à l'abri lorsque le grand chef décide de faire du vide dans son entreprise. Elle se retrouve ainsi sur la liste des « peut-être ». C'est alors qu'elle est envoyée au Kenya, pour tenter de résoudre un conflit qui traîne depuis quelques mois. Une femme prénommée « Mama Lucy » a envoyé plusieurs lettres pour accuser Dana Oil de divers maux, notamment celui d'enlever les petites filles kenyanes pour « leur faire des choses ». L'occasion pour elle de faire ses preuves et de faire pencher la balance en sa faveur.
La jeune femme précieuse qu'elle est, issue d'une famille aisée et respectée, aura bien du mal à prendre ses marques dans ce Kenya corrompu, poussiéreux – à l'extrême opposé de sa vie réglée. Caroline va pourtant devoir faire le pont entre sa vie et ce qu'elle découvre ici, faire un choix entre son intégrité et sa place dans l'entreprise.
C'est un roman sensible, difficile, avec notamment une scène qui retourne le coeur. La vie paraît douce, mais seulement lorsque l'on se voile la face. Lire ce livre, c'est faire face. Certes, c'est un roman mais certains faits évoqués sonnent malheureusement vrai à nos oreilles. Les abus, la corruption, le pouvoir, le chantage, la violence, l'argent… Se sentir fort, assez fort et meilleur que d'autres pour croire que l'on peut avoir un ascendant sur eux, leur demander tout et n'importe quoi. Un être humain ne se définit pas par sa couleur ou bien la valeur de son compte en banque. Ce livre prouve bien que ceux qui valent le moins ne sont absolument pas ceux que l'on voudrait nous faire croire. Un livre parfois écoeurant de par le comportement de certains personnages mais empli de la force de ceux qui osent. Qui osent dénoncer, se lever, regarder dans les yeux. Tandis que d'autres qui ont tout, se jettent face contre terre, sans courage ni fierté.
La jeune femme précieuse qu'elle est, issue d'une famille aisée et respectée, aura bien du mal à prendre ses marques dans ce Kenya corrompu, poussiéreux – à l'extrême opposé de sa vie réglée. Caroline va pourtant devoir faire le pont entre sa vie et ce qu'elle découvre ici, faire un choix entre son intégrité et sa place dans l'entreprise.
C'est un roman sensible, difficile, avec notamment une scène qui retourne le coeur. La vie paraît douce, mais seulement lorsque l'on se voile la face. Lire ce livre, c'est faire face. Certes, c'est un roman mais certains faits évoqués sonnent malheureusement vrai à nos oreilles. Les abus, la corruption, le pouvoir, le chantage, la violence, l'argent… Se sentir fort, assez fort et meilleur que d'autres pour croire que l'on peut avoir un ascendant sur eux, leur demander tout et n'importe quoi. Un être humain ne se définit pas par sa couleur ou bien la valeur de son compte en banque. Ce livre prouve bien que ceux qui valent le moins ne sont absolument pas ceux que l'on voudrait nous faire croire. Un livre parfois écoeurant de par le comportement de certains personnages mais empli de la force de ceux qui osent. Qui osent dénoncer, se lever, regarder dans les yeux. Tandis que d'autres qui ont tout, se jettent face contre terre, sans courage ni fierté.
