AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Jeanluc13


« Un feu sur l'abîme » me paraît être un archétype de la SF des années 90 : des idées étonnantes éparpillées –des intrigues croisées - du space opéra et du planet opéra agrémenté d'un peu de fantasy – des paragraphes interminables (500 pages est le minimum syndical...). le résultat est plutôt mitigé, en 1981 on avait pu apprécier de Vernor Vinge « les traquenards de Giri » un planet opéra particulièrement original. Celui ci l'est autant : sa description de la galaxie numérique ne vivant que de bases de données et d'informations et de ses civilisations humaines, E.T. ou non-organiques est grandiose, bien que l'écriture les rendent parfois difficiles à appréhender et que cela ait été déjà bien abordé par Banks dans sa « Culture ». La deuxième intrigue croisée se passe sur la planète des Dards, sortes d'incroyables chiens groupés en petites meutes intelligentes et télépathes dans une improbable civilisation de type moyenâgeux. L'intrigue générale est relativement simple : Après que des archéologues humains aient réveillé une vielle intelligence artificielle maléfique, un vaisseau Humain et E.T. doit atteindre la planète des Dards a des milliers d'années-lumière, poursuivi par plusieurs flottes de milliers de vaisseaux « ennemis », afin de sauver deux enfants prisonniers de Dards et surtout de trouver le secret qui permettra de sauver la galaxie de la « gale » une intelligence artificielle- virus qui contamine et extermine toutes les civilisations. Pourtant au final l'ensemble parait complexe de part le nombre de personnages, des sous-intrigues, et de l'écriture parfois absconse ou sur détaillée – bref il faut s'accrocher pour suivre et arriver au bout.
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}