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Critique de Ogrimoire


Voilà un thriller comme je les aime. Qui vous happe dès les premières pages, et qui ne vous lâche pas jusqu'aux toutes dernières. 600 pages, mais qui se dévorent avec un grand plaisir.

L'histoire semble assez simple, et, nous, lecteurs, disposons dès les premières pages d'éléments qui nous aident à suivre l'enquête, avec quelques chapitres dont le narrateur est le meurtrier, et d'autres qui se déroulent dans le passé. Mais l'équilibre est parfait : on n'est pas en avance par rapport aux enquêteurs, on les accompagne juste comme il faut. Et même si on découvre finalement l'identité du meurtrier en page 500, on ne s'ennuie pas pour autant dans les 100 dernières pages, car il y a encore des rebondissements à découvrir.

Bref, l'équilibre est quasi-parfait.

En plus, on s'attache au personnages. À celui d'Andreas, d'abord, ce policier hédoniste, amateur de bons vins et de cigares, un peu rebelle, mais pénétré de l'importance de sa mission.

Karine, même si elle est un peu en retrait, nous livre petit à petit suffisamment de matière pour que l'on puisse avoir de l'empathie pour elle. Elle à juste assez de présence pour ne pas être juste un faire valoir.

Mikaël, originaire de Gryon, cuisinier émérite et dont la culture, notamment religieuse va aider les autres protagonistes, est également un de ces personnages qui, s'ils sont en retrait – Andreas est clairement le héros affiché -, ne sont pas abandonnés dans l'ombre.

Autrement dit, j'ai totalement adhéré à l'histoire, à la façon dont elle est menée, aux personnages, aux à-coups du scénario. Je ne vais donc pas avoir le choix, il va falloir que Qui a tué Heidi ?, deuxième aventure d'Andreas Auer, rejoigne prochainement ma PAL… Merci, Monsieur Voltenauer !

Pour conclure, je veux rajouter un point. Cela n'a pas forcément d'importance pour tout le monde, mais, moi, j'apprécie de retrouver chez un personnage un peu de son auteur. Et, là, il semble qu'Andreas et Mikaël soient un peu de Marc Voltenauer, puisque celui-ci, comme Mikaël, a fait des études de théologie, avant de s'orienter vers les ressources humaines – en ce qui concerne l'auteur – ou le journalisme – pour le personnage. Certaines des thématiques, valeurs, interrogations existentielles, façons de réagir dans la vie de ces personnages donnent donc l'impression d'être, en partie, celle de l'auteur. Et c'est quelque chose que j'apprécie.
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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