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Critique de Yvan_T


Dans ce cinquième diptyque, Desberg va réutiliser la toile de fond nazie, comme il l'avait fait lors du premier diptyque. Après avoir parlé des détournements de fonds placés en Suisse par les juifs avant la guerre dans ‘La stratégie Hagen', l'auteur va maintenant baser son récit sur la relation controversée entre l'Église catholique et le Troisième Reich et le manque de dénonciation officielle de l'Holocauste par Pie XII.

Mais Desberg, va également faire un clin d'oeil à son autre série populaire, en recyclant une scène du tome 6 du "Scorpion". Ayant balancé dans le vide les parchemins tant convoités par Armando Catalano, Desberg va ici réutiliser ce passage afin d'introduire une piste ésotérique à son thriller financier.

Malheureusement, après avoir bien exploité le personnage de Gloria afin de rapprocher son héros du lecteur, ce filon semble maintenant épuisé. du coup, Desberg va à nouveau réduire la vie privée de son héros à une relation téléphonique. Et puis, il y a cette entrée en scène de Larry, plus proche de la voyance et du ridicule que des capacités du super-agent à détailler la personnalité d'une personne sur base de sa déclaration fiscale.

Heureusement, au fil d'allers-retours d'une septantaine d'années bien placés, le scénario va finir par captiver. Des voyages dans le temps traités de manière différente au niveau graphique, à l'aide d'un style moins lisse. le dessin de Bernard Vrancken (qui a gagné en souplesse depuis le début de la série sans pour autant exceller dans le mouvement) souffre ici de la comparaison avec Enrico Marini, imposée par cette revisite du château de Saint Sérac sur les traces d'il Scorpione.

Suite et fin dans le dixième album, ‘La Loge des Assassins'.
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