Un multimillionnaire espagnol organise un prix littéraire, qu'il dote de la plus grosse récompense sonnante et trébuchante. ca fait tourner beaucoup de têtes, parmi les plus dignes.
Le soir de la première remise de ce prix, Alvaro Conesal a invité tous les primables dans son hôtel Venice à Madrid, et tandis que le jury délibère dans une pièce secrète, c'est le défilé chez Conesal, des plus petits aux plus grands, dans l'espoir de grappiller un petit quelque chose de cet hommes riche à millions.
En fait, riche à millions, pas tant que ça, et au cours de cette soirée il lui arrive une grosse tuile.
Ce livre fait partie des aventures de Pepe Carvalho, mais le seul vrai but de ce roman est de dresser le portrait de la Cour, ou faut-il parler de basse-cour, qui tourne autour du puissant.
L'idée est bonne mais la plume s'envole, et les 50 premières pages sont vraiment difficiles à suivre dans une succession de dialogues échevelés, discours pompeux et pompants qui atteignent peut-être trop bien leur but!
Au final, portrait du cynisme incarné, qui promet tout pour mieux moquer et manipuler. on finit par oublier qu'il faut découvrir un assasin dans l'histoire.
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