AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Irkyno


Quoi qu'en laissent penser mes commentaires de-ci de-là sur le Net, j'ai au final bien aimé ce roman. Bien sûr, il n'est pas exempt de reproches que je vais détailler plus loin, mais comme le final fut émouvant au point de m'arracher des larmes, j'ai décidé de faire fis de ses défauts. Donc, non, il ne passera pas par la case « à revendre », mais restera bien au chaud dans ma bibliothèque.
Du côté positif, il y a sans conteste la qualité d'écriture de l'autrice et la maîtrise de ses personnages. Rien à dire non plus sur la traduction, sauf une histoire de « drap » qui m'a chiffonnée à de multiples reprises. Soit les Australiens utilisent le mot « drap » pour désigner une couverture, soit… je ne sais pas. Mais on a beau être en Australie, il ne fait pas chaud dans ce roman et l'autrice (ou la traductrice) s'obstine à utiliser le mot « drap » pour apporter un peu de chaleur thermique à ses protagonistes. C'est un petit détail, mais ça m'a perturbé. Bref, inutile de s'attarder là-dessus.
Autre qualité de ce roman, le dépaysement qu'il nous procure en démarrant même brièvement, mais de façon intense, au coeur des grands incendies qui ont ravagé le pays, puis sur l'île Kangourou au large des côtes australiennes où l'autrice parvient à nous faire partager le quotidien que l'on devine frugal et âpre des habitants de la petite ville de Hadley Cove.
Maintenant, place à mes réserves. Voilà une romance typiquement écrite par une femme et destinée à un public féminin (ou alors trèèèès romantique) et j'ai beaucoup de mal à croire (mais peut-être que je me trompe) que deux hommes puissent se parler et agirent ainsi dans la vraie vie. Bien sûr, on est en face de deux personnages ayant eu leurs lots de souffrances dans l'existence, mais tous ces mots et gestes de réconforts, cette douceur et cette ambiance guimauve, c'est juste un peu trop irréaliste pour moi. du coup, l'autrice ayant tout misé sur cette ambiance dite guimauve, le livre doit faire face à une platitude et des longueurs qui ont failli me faire renoncer. Encore une fois, j'aurais aimé que l'auteur consacre plusieurs chapitres aux personnages secondaires tels que le méchant de l'histoire qui découvrirait que son amant n'est pas mort et qui organiserait sa traque ou du policier local menant son enquête sur Aubrey.
Heureusement, même si c'est un peu tardif et trop bref, les choses se réveillent sur la fin et les derniers chapitres sauvent ce roman d'un certain ennui. J'aurais cependant aimé une ultime confrontation entre Anton Gianolli et Aubrey, mais elle n'aura pas lieu, l'autrice ayant choisi (encore et toujours) de se focaliser exclusivement sur le couple principal. Dommage.
Commenter  J’apprécie          00







{* *}