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Critique de nippyhere
Ce livre est tellement mauvais !
Plus le temps passe et plus je perds espoir de lire des BONS thrillers, rédigés dans un style pas trop imbuvable et truffés de rebondissements cohérents.
Le mot « cohérent » a son importance car sans cohérence, le livre quitte la catégorie de thriller pour entrer dans la catégorie de science-fiction (ne me conspuez pas, chers aficionados ; je sais bien que la science-fiction se doit également d'être cohérente, vous avez saisi l'analogie). Et moi, concomitamment, je quitte la catégorie des lectrices cool et détendues pour entrer dans la catégorie des lectrices… irritées.
Le roman traite d'une disparition d'enfant âgée de 6 ans, 11 ans auparavant. Si tout le monde semble avoir oublié et abandonné les recherches, sa soeur Dee n'abandonne pas et compte bien retrouver la disparue, la petite Lulu. La personne qu'elle suspecte ? Un certain Ted, un homme timide et renfermé, près duquel elle emménage.
Mon Dieu, ce que c'était long ! Quand j'ai compris qu'un point de vue entier était dédié à un chat, je me suis vraiment demandée où j'avais atterri.
Des longueurs à n'en plus finir, une absence de style pesante : lire ces 480 pages a relevé du marathon, si bien que j'ai lu la moitié du bouquin en diagonale.
Mes reproches se divisent en trois grands points :
1- Créer la surprise, ce n'est pas offrir le final le plus loufoque auquel le lecteur peut songer. La surprise, à mon sens, s'entend également comme la satisfaction ; or, aucune satisfaction ne peut être retirée d'une telle fin. Quand est-ce que les auteurs de thriller comprendront que superposer rebondissement sur rebondissement n'est pas la promesse d'un final réussi ? En l'occurrence, l'auteur est allé si loin dans la surenchère que la fin est à mes yeux incompréhensible. J'avais juste l'impression d'être face à des poupées russes, que j'ouvrais une à une dans l'espoir d'enfin détenir LA poupée. Mais malgré mes efforts, il y avait toujours une poupée à l'intérieur de celle que je tenais dans les mains.
Je me suis posé tellement de questions à la fin du bouquin : pourquoi est-ce que le coupable finalement découvert a-t-il commis ces actes ? Par ailleurs, s'il est le coupable, pourquoi est-ce que Ted a agi de la sorte ? Je reste volontairement vague, au cas où certains éprouveraient le courage de venir à bout de ce récit. Et j'en viens à mon deuxième point !
2- La réussite d'un thriller découle également de la multiplication des pistes proposées par l'auteur, pour finalement prendre une direction inattendue. Ici, le peu de personnages ne laisse que très peu de doute quant au dénouement final ; j'avais très rapidement compris ou l'auteur voulait nous emmener (même si en toute honnêteté, je n'avais pas prévu tous les rebondissements).
3- Enfin, les thrillers doivent manier avec habileté ce que j'appelle les sorties d'autoroute faciles, j'ai nommé les maladies mentales ! Non, parce que c'est trop facile de mettre en place l'intrigue la plus dérangée possible et inimaginable et puis de finalement dire (en substance) aux lecteurs : en fait, tout le monde est fou dans le bouquin lol ;) ! Circulez, y'a rien à voir ! Ben… non ?
J'ajoute pour terminer que tous les personnages étaient incompréhensibles, et par conséquent détestables et antipathiques. D'ailleurs, le manque de marqueur temporel m'a un peu dérangée : sommes-nous en 1990 ? En 2010 ? Au lieu d'écrire des dizaines de chapitres dans la tête d'un chat, peut-être l'auteur aurait-il pu mentionner cette information essentielle.
Bref, un énorme flop pour ma part !
Plus le temps passe et plus je perds espoir de lire des BONS thrillers, rédigés dans un style pas trop imbuvable et truffés de rebondissements cohérents.
Le mot « cohérent » a son importance car sans cohérence, le livre quitte la catégorie de thriller pour entrer dans la catégorie de science-fiction (ne me conspuez pas, chers aficionados ; je sais bien que la science-fiction se doit également d'être cohérente, vous avez saisi l'analogie). Et moi, concomitamment, je quitte la catégorie des lectrices cool et détendues pour entrer dans la catégorie des lectrices… irritées.
Le roman traite d'une disparition d'enfant âgée de 6 ans, 11 ans auparavant. Si tout le monde semble avoir oublié et abandonné les recherches, sa soeur Dee n'abandonne pas et compte bien retrouver la disparue, la petite Lulu. La personne qu'elle suspecte ? Un certain Ted, un homme timide et renfermé, près duquel elle emménage.
Mon Dieu, ce que c'était long ! Quand j'ai compris qu'un point de vue entier était dédié à un chat, je me suis vraiment demandée où j'avais atterri.
Des longueurs à n'en plus finir, une absence de style pesante : lire ces 480 pages a relevé du marathon, si bien que j'ai lu la moitié du bouquin en diagonale.
Mes reproches se divisent en trois grands points :
1- Créer la surprise, ce n'est pas offrir le final le plus loufoque auquel le lecteur peut songer. La surprise, à mon sens, s'entend également comme la satisfaction ; or, aucune satisfaction ne peut être retirée d'une telle fin. Quand est-ce que les auteurs de thriller comprendront que superposer rebondissement sur rebondissement n'est pas la promesse d'un final réussi ? En l'occurrence, l'auteur est allé si loin dans la surenchère que la fin est à mes yeux incompréhensible. J'avais juste l'impression d'être face à des poupées russes, que j'ouvrais une à une dans l'espoir d'enfin détenir LA poupée. Mais malgré mes efforts, il y avait toujours une poupée à l'intérieur de celle que je tenais dans les mains.
Je me suis posé tellement de questions à la fin du bouquin : pourquoi est-ce que le coupable finalement découvert a-t-il commis ces actes ? Par ailleurs, s'il est le coupable, pourquoi est-ce que Ted a agi de la sorte ? Je reste volontairement vague, au cas où certains éprouveraient le courage de venir à bout de ce récit. Et j'en viens à mon deuxième point !
2- La réussite d'un thriller découle également de la multiplication des pistes proposées par l'auteur, pour finalement prendre une direction inattendue. Ici, le peu de personnages ne laisse que très peu de doute quant au dénouement final ; j'avais très rapidement compris ou l'auteur voulait nous emmener (même si en toute honnêteté, je n'avais pas prévu tous les rebondissements).
3- Enfin, les thrillers doivent manier avec habileté ce que j'appelle les sorties d'autoroute faciles, j'ai nommé les maladies mentales ! Non, parce que c'est trop facile de mettre en place l'intrigue la plus dérangée possible et inimaginable et puis de finalement dire (en substance) aux lecteurs : en fait, tout le monde est fou dans le bouquin lol ;) ! Circulez, y'a rien à voir ! Ben… non ?
J'ajoute pour terminer que tous les personnages étaient incompréhensibles, et par conséquent détestables et antipathiques. D'ailleurs, le manque de marqueur temporel m'a un peu dérangée : sommes-nous en 1990 ? En 2010 ? Au lieu d'écrire des dizaines de chapitres dans la tête d'un chat, peut-être l'auteur aurait-il pu mentionner cette information essentielle.
Bref, un énorme flop pour ma part !
