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Critique de Floccus
Cet album a toute les qualités qu'on attend d'une intégrale. L'introduction consacrée à Marc Wasterlain est fournie, étayée d'anecdotes, fleure l'amitié. Les albums côtoient des parutions courtes pour magazines sans qu'on en retire une impression de remplissage.
J'ai découvert un univers foisonnant, baroque, frisant l'étrange et la magie. Ce héros au nez de Pinocchio - car Marc Wasterlain voulait se distinguer du style “gros nez” alors en vogue - devient rapidement familier et sympathique. On découvre ses faiblesses, le grand drame qui a façonné sa vie, ses tendresses. Fin et souple, il se glisse dans toutes sortes de situations inattendues, toujours accompagné d'amis. Des nez, des mentons, des barbes, des chignons, des franges affolées, des poils malicieux s'égayent sur les visages en traits rapides et définissent les caractères. La force des récits est de ne jamais tout dire. Il reste toujours sur la table des débris d'histoires, des miettes d'anecdotes qui ne vont pas au bout de leur idée une fois le livre refermé. Et le volant Docteur Poche se fond dans une nuée de papillons multicolores en un dernier geste de la main, laissant le lecteur libre d'imaginer ce qui n'a pas été dit.
J'ai découvert un univers foisonnant, baroque, frisant l'étrange et la magie. Ce héros au nez de Pinocchio - car Marc Wasterlain voulait se distinguer du style “gros nez” alors en vogue - devient rapidement familier et sympathique. On découvre ses faiblesses, le grand drame qui a façonné sa vie, ses tendresses. Fin et souple, il se glisse dans toutes sortes de situations inattendues, toujours accompagné d'amis. Des nez, des mentons, des barbes, des chignons, des franges affolées, des poils malicieux s'égayent sur les visages en traits rapides et définissent les caractères. La force des récits est de ne jamais tout dire. Il reste toujours sur la table des débris d'histoires, des miettes d'anecdotes qui ne vont pas au bout de leur idée une fois le livre refermé. Et le volant Docteur Poche se fond dans une nuée de papillons multicolores en un dernier geste de la main, laissant le lecteur libre d'imaginer ce qui n'a pas été dit.
