Grégoire Ponceludon de Malavoy, jeune ingénieur hydraulique, débarque à la cour de Louis XVI afin d'obtenir de l'aide pour assécher les marais et mettre fin à l'épidémie de fièvre qu'ils provoquent. Mais il comprend très vite que Versailles est un lieu du paraître ou le bon mot peur tuer mieux que l'épée et où le
ridicule est la pire des decheances.
Le scenariste du film du même nom a proposé cette novelisation, drôlement bien écrite. Presque trop: la langue est parfois un peu difficile à suivre. L'intrigue, en revanche, est versaillaise à souhaits, opposant la candeur provinciale et enthousiaste de Ponceludon à la préciosité soigneusement étudiée des courtisans. On y trouvera aussi bien des concours de bons mots assassins que des conceptions de scaphandre testés dans un puits. Pas la lecture du siècle pour moi, mais elle m'a donné envie de voir le film.
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