La horde du cauchemar

Je ne sais pas où commencer pour décrire ce livre. Je pourrais dire que le personnage principal s'appelle Smith, un nom qu'utilisent ceux qui ne veulent pas laisser de traces aux États-Unis où les écrivains qui n'ont pas d'imagination. C'est un peu comme si on appelait un personnage chez nous « Dupont » ou « Martin ».
Imaginons, que ce Smith, se réveil en pleine nuit et croit voir un visage démoniaque à sa fenêtre, et pourtant il se trouve tout en haut d'un immeuble. Il se rendort malgré tout, mais le lendemain, les policiers sonnent à sa porte. Il s'avère que les habitants de sa résidence aient tous disparut, ainsi que leur animaux de compagnies. Et puis, comme ça, dans l'après-midi, ils réapparaissent tous et prétendent que c'est à cause d'une alerte à la bombe. Les flics closent l'affaire et annoncent que c'est un canular.
Okay, dit comme ça c'est emballant, mais dit à sa façon, c'est nettement moins trépidant.
Je me suis posé beaucoup de questions sur l'état mental du personnage principal. Une petite centaine de pages plus loin, non finalement, il n'est pas cinglé.
Il fera la connaissance de la petite-amie d'un des résidents ainsi qu'un autre garçon pour chasser ces créatures.
Et c'est là que ça devient rigolo. Il paraît que se sont des vampires. Enfin, pas totalement. Il s'agit d'une nouvelle espèce résistante à beaucoup de chose. En fait à tout ce que craint les vampires. La joyeuse bande tente la bonne vieille méthode du pieu en bois… sans succès. Bon alors, empaler, ça ne marche pas, essayons l'immolation. Même constat. Ils sont insensibles au feu.
Si on résume la situation. le dernier des vampires à été tué dans les années 30, mais une nouvelle espèce est apparut sur Terre. Il ne sucent pas le sang qui coulent dans nos artères, mais préfèrent manger notre chair. En fait, je crois avoir compris. L'auteur s'est trompé ! Il s'agit de zombis. Enfin, des zombis qui ont encore un cerveau pour réfléchir.
C'est certes facile de critiquer, mais on ne crie pas que c'est une histoire de vampire si on abroge toutes les règles qui vont avec ces démons. Quant à la façon de s'en débarrasser, je ne la dévoilerais pas, mais c'est tellement incongru et absurde que ça devient délirant.
Passons au style. Que de maladresse dans l'écriture. du genre : « Il s'attendait à voir ça. Et c'est ce qu'il vit. » ou « Il fallait qu'il se serve du couteau comme une scie. Il se mit à scier. »
J'ai acquis ce livre totalement par hasard, en occasion. Je pensais pouvoir lire un truc sympa. Avec son faible volume, le lire rapidement. Mais non. J'ai tellement été dégoûté par l'histoire que j'ai eu beaucoup de mal à le finir.
Le récit est sauvé par quelques scènes horrifiques que les amateurs du genre apprécieront.