Tout comme dans un de ses maîtres livres,
La réalité de la réalité Watzklawick n'enferme pas le lecteur dans une sorte de relativisme stérile mais, au contraire, le stimule en lui suggérant que l'absence de sens n'est pas une invitation au désespoir mais au contraire une incitation à la créativité ; le sens n'est pas un contenu (comme le suggère une interprétation fallacieuse de l'opposition saussurienne de signifiant/signifié) mais un acte de la pensée. Une lecture stimulante qui devrait inciter à mettre en oeuvre ce programme de vie suggéré par cette réflexion d'Alice: « Mais alors, (…), si le Monde, vraiment, n'a absolument aucun sens, qui nous empêche d'en inventer un? ».
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