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Critique de kuroineko
Suite et fin de mon voyage en compagnie de Rose, Freddy, Gustavus et les autres. Si j'ai pris plaisir à la lecture de ce dernier tome, je reconnais néanmoins qu'il est un cran en dessous des précédents de par la résolution trop rapide du dénouement. Quelques chapitres de plus pour peaufiner plusieurs aspects et événements auraient été bienvenus.
Émotionnellement, l'histoire propre de Rose atteint ici son apogée. Sur ordre de Miss Hepzibah Fell, revenue avec eux de Venise et qui va prendre en charge l'éducation sociale et magique des enfants, Rose n'est désormais plus qu'apprentie et doit cesser son activité de femme de chambre. le déchirement de la fillette qui avait fait de l'obtention de ce travail la clé pour quitter l'orphelinat et le symbole de son indépendance est palpable et compréhensible. D'autant que ne sachant toujours rien d'autre de son passé que d'avoir été abandonnée dans une corbeille à poissons dans un cimetière, elle juge illégitime d'être éduquée et vêtue comme une demoiselle de bonne famille. Et vivre désormais dans la partie noble de la maison la privé également de ses relations avec ses anciens collègues domestiques. Un dilemme quant à sa place qui se rajoute comme un fardeau sur ses épaules. Et ce n'est pas fini...
Bien que l'auteure passe donc un peu trop vite sur les éléments de la fin, la série dans son ensemble n'en reste pas moins de qualité. Si l'univers de la magie présenté ne brille pas par son originalité (sortilèges, chat magique parlant, etc), l'intrigue se rattrape avec les personnages qu'on apprend à connaître et à apprécier de plus en plus. Pour un magicien à la renommée immense, j'ai en revanche trouvé Aloysius Fountain certes sympathique mais plutôt décoratif qu'autre chose. La tétralogie étant destinée à un jeune public, il est normal de plus mettre en avant les protagonistes de son âge.
Je referme donc ce dernier volume, sûre que la petite Rose n'en a pas terminé de ses aventures et de son apprentissage. Mais pour le lecteur, toutes les bonnes choses ont une fin.
Émotionnellement, l'histoire propre de Rose atteint ici son apogée. Sur ordre de Miss Hepzibah Fell, revenue avec eux de Venise et qui va prendre en charge l'éducation sociale et magique des enfants, Rose n'est désormais plus qu'apprentie et doit cesser son activité de femme de chambre. le déchirement de la fillette qui avait fait de l'obtention de ce travail la clé pour quitter l'orphelinat et le symbole de son indépendance est palpable et compréhensible. D'autant que ne sachant toujours rien d'autre de son passé que d'avoir été abandonnée dans une corbeille à poissons dans un cimetière, elle juge illégitime d'être éduquée et vêtue comme une demoiselle de bonne famille. Et vivre désormais dans la partie noble de la maison la privé également de ses relations avec ses anciens collègues domestiques. Un dilemme quant à sa place qui se rajoute comme un fardeau sur ses épaules. Et ce n'est pas fini...
Bien que l'auteure passe donc un peu trop vite sur les éléments de la fin, la série dans son ensemble n'en reste pas moins de qualité. Si l'univers de la magie présenté ne brille pas par son originalité (sortilèges, chat magique parlant, etc), l'intrigue se rattrape avec les personnages qu'on apprend à connaître et à apprécier de plus en plus. Pour un magicien à la renommée immense, j'ai en revanche trouvé Aloysius Fountain certes sympathique mais plutôt décoratif qu'autre chose. La tétralogie étant destinée à un jeune public, il est normal de plus mettre en avant les protagonistes de son âge.
Je referme donc ce dernier volume, sûre que la petite Rose n'en a pas terminé de ses aventures et de son apprentissage. Mais pour le lecteur, toutes les bonnes choses ont une fin.
