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Critique de Zeidra
Je suis arrivé dans l'univers des romans Lancedragon par ce tome ; je n'en suis jamais ressorti. Je sais que ça peut paraître étrange de commencer par les chroniques perdues, annexes aux chroniques, mais ce n'était pas volontaire.
Plus que les dragons du titre (qui pour la majorité de l'histoire, s'y cantonnent), c'est les personnages principaux comme secondaires qui ont une véritable profondeur.
Il n'y a pas les gentils contre les méchants. Si vous recherchez une oeuvre manichéenne, passez votre chemin ! Raistlin Majere est manipulateur, attiré par les ténèbres, et peut-être à moitié fou. le paladin Sturm de Lumelame se retrouve confronté au fait que le Bien est une nuance très relative, et que prendre une décision pour le bien des siens peut avoir des conséquences terribles sur des innocents. Même leur chef naturel, le taciturne Tanis Demi-Elfe, et le doyen nain Flint Forgefeu ne savent plus sur quel pied danser : aider leur peuple de réfugiés et trahir les Nains de Thorbardin, ou faire demi-tour au risque de tout gâcher ? Et si cette fois-ci, aucun grand méchant écailleux ne venait leur forcer la main, et qu'il devait se débrouiller tous seuls pour faire pencher l'immense balance du destin en leur faveur ?
Ces personnages haut en couleur, que la plupart ont connu à partir de Dragons d'un Crépuscule d'Automne, sont confrontés à la dure relativité de la morale, et tandis qu'ils s'y enfoncent, la situation se complique de tous les côtés. L'atmosphère est épique, parfois angoissante, souvent pesante, et chaque page vous retient en haleine jusqu'à l'évanouissement. Mais n'oubliez pas de respirer, parce que c'est très long.
Je plaisante : ce n'est jamais assez long !
Plus que les dragons du titre (qui pour la majorité de l'histoire, s'y cantonnent), c'est les personnages principaux comme secondaires qui ont une véritable profondeur.
Il n'y a pas les gentils contre les méchants. Si vous recherchez une oeuvre manichéenne, passez votre chemin ! Raistlin Majere est manipulateur, attiré par les ténèbres, et peut-être à moitié fou. le paladin Sturm de Lumelame se retrouve confronté au fait que le Bien est une nuance très relative, et que prendre une décision pour le bien des siens peut avoir des conséquences terribles sur des innocents. Même leur chef naturel, le taciturne Tanis Demi-Elfe, et le doyen nain Flint Forgefeu ne savent plus sur quel pied danser : aider leur peuple de réfugiés et trahir les Nains de Thorbardin, ou faire demi-tour au risque de tout gâcher ? Et si cette fois-ci, aucun grand méchant écailleux ne venait leur forcer la main, et qu'il devait se débrouiller tous seuls pour faire pencher l'immense balance du destin en leur faveur ?
Ces personnages haut en couleur, que la plupart ont connu à partir de Dragons d'un Crépuscule d'Automne, sont confrontés à la dure relativité de la morale, et tandis qu'ils s'y enfoncent, la situation se complique de tous les côtés. L'atmosphère est épique, parfois angoissante, souvent pesante, et chaque page vous retient en haleine jusqu'à l'évanouissement. Mais n'oubliez pas de respirer, parce que c'est très long.
Je plaisante : ce n'est jamais assez long !
